Conférence pré‑IFA

Comme chaque année à la même époque, au début du printemps, s'est tenue la conférence pré‑IFA. L'occasion de faire le point sur le marché mondial de l'EGP de l'année passée et d'évoquer le futur proche, jusqu'à Noël prochain. En plus, bien sûr, de prendre connaissance des évolutions attendues sur l'IFA de Berlin, le plus grand salon planétaire de l'électronique grand public.
En fin de semaine dernière, plus de 300 journalistes venus de 55 pays se sont donc retrouvés à Cagliari, la capitale de la Sardaigne, pendant trois jours pour suivre de nombreuses conférences de presse organisées par les représentants de l'IFA bien sûr, mais aussi par les marques partenaires de l'événement et divers cabinets d'études, comme GFK par exemple.

Ce n'est une surprise pour personne, mais le bilan final de l'an 2012 pour le secteur de l'électronique grand public s'avère négatif, avec une perte mondiale en valeur de 10 milliards d'euros, même si les situations apparaissent contrastées en fonction des zones marchandes. La Russie, l'Europe de l'Est et l'Asie « émergente » se portent bien, voire très bien, par exemple, alors que l'Amérique du Nord et l'Europe connaissent des difficultés.

Mais ce qu'il faut retenir des moult graphiques présentés et analyses formulées tient en une idée simple : les consommateurs en veulent plus pour leur argent. Ils sont à la recherche de matériels de plus en plus qualitatifs et prêts à dépenser plus pour les acquérir s'ils sont convaincus. En 2013, les produits à réelle valeur ajoutée, de type premium, devraient donc résister davantage à la crise économique qui sévit dans nos régions. En effet, avec un pouvoir d'achat menacé, l'acheteur préfère la qualité à la quantité.

De plus, selon une étude récente, en cas de baisse de pouvoir d'achat, les biens d'électronique grand public arrivent en huitième position, derrière les sorties au restaurant, les vacances, le bricolage, la nourriture, les biens culturels (livres, concerts, cinéma…), la voiture et l'informatique, dans l'arbitrage opéré par les consommateurs. Voilà qui est de bon augure, en ces temps d'inquiétude et de morosité ambiante…