Alice Cooper Super Duper

Vous en saurez plus sur ce métaleux de 66 ans aujourd'hui (né Vincent Damon Furnier à Détroit en 1948) avec le documentaire Super Duper Alice Cooper annoncé en DVD, Blu-Ray et coffret luxe (deux DVD, un Blu-Ray, un CD) le 26 mai chez Eagle Vision.

Un film qui se veut « non expurgé » (ça promet) piloté par Banger Films, à qui l'on doit déjà Iron Maiden : Flight 666 et Rush : Beyond the Lighted Stage. Un « opéra doc » mélangeant dans les décibels et le sang (faut pas pousser… voir l'anecdote de la poule sacrifiée plus loin) documents d’archives, concerts, émissions TV et rock‑opéra. Des débuts de ce fils de pêcheur dans un groupe avant‑gardiste dans les années 60, en passant par ses égarements très Seventies, jusqu’à son comeback comme parrain du glam metal dans les années 80 (souvenez‑vous des fameux collants en Spandex de Kiss, Gun's & Roses, Def Leppard, Quiet Riot et autres Mötley Crüe…), vous saurez tout de celui qui empruntait avec grand art les attributs sataniques des gothiques les plus hard core.

En invités au sein de ce documentaire à ne pas louper, rien de moins que Iggy Pop, Elton John, John Lydon, Bernie Taupin, Dee Snider et bien sûr Alice Cooper lui‑même. Côté bonus, ce sera rempli à bloc avec des scènes coupées, diverses interviews d’Alice Cooper et des images additionnelles rares. Alice Cooper Super Duper sera proposé sur Blu-Ray au format d'image 16/9, DTS-HD Master Audio et LPCM stéréo (127') avec sous‑titres anglais, français, allemand, espagnol.

À noter, le coffret luxe ajoutera au disque HD le DVD inédit du concert à l’Université de Montréal en 1972 (35'), un DVD du concert à Montreux en 2009, un CD ainsi qu'un livre photo relié de 60 pages (30 x 30 cm).

Et la poule zigouillée sur scène alors ? Mythe ou réalité ? Au risque de décevoir les fans, la poule qui passait sur scène lors d'un concert a fini lancée dans les airs par le chanteur, pensant qu'elle allait s'envoler telle une colombe. Mais la pauvre bête avait le bout des plumes coupé ‑comme tous les gallinacés de ferme du monde‑ et atterrit à quelques mètres d'Alice Cooper, avant de se faire déchiqueter vivante par une foule en délire. Taxé de satanisme, Alice Cooper ne fit qu'obéir à son producteur de l'époque qui, voyant le buzz monter, lui tint à peu près ce langage : « Surtout, aux journalistes, tu leur dis que c'est toi ! » (anecdote délivrée par le principal intéressé dans l'excellente série documentaire Story of Metal).