Frank Underwood (Kevin Spacey) est désormais président des États‑Unis. Et si son ascension a été périlleuse, conserver le pouvoir va s'avérer pour lui une aventure bien plus dangereuse que sa conquête. D'autant que ses frasques passées ne sont pas totalement enfouies, et que les velléités de sa femme (Robin Wright), l'ambitieuse Claire Underwood, ne vont pas vraiment l'aider…
La chose est désormais acquise, avec House of Cards, David Fincher (Seven, Gone Girl) signe un succès mondial et entre dans le club très fermé des réalisateurs de renom officiant sur petit écran, aux côtés de Martin Scorsese (Boardwalk Empire), Gus Van Sant (Boss), Jane Campion (Top of the Lake) et bientôt M. Night Shyamalan (Wayward Pines avec Matt Dillon).
Dépité par l'univers de Hollywood de moins en moins stimulant, où l'on dépense toujours plus d'argent pour faire s'écraser des avions et de moins en moins pour raconter des histoires et construire des personnages, c'est le scénario de Beau Willimon (Les marches du pouvoir), basé sur la série anglaise éponyme des années 90 (elle-même inspirée du livre du politicien conservateur Michael Dobbs), l'arrivée de Kevin Spacey sur le projet et surtout l'engament sans conditions artistiques de Netflix, qui vont définitivement le convaincre.
Bien lui en a pris, la saison 4 est déjà commandée. Quant à la saison 3, elle est attendue le 24 juin chez SPHE en Blu-Ray et DVD (visuel ci-desssous non contractuel).
Et au fait… le 1% restant de Bill Clinton alors ? De quoi s'agit‑il ? Dans une récente conversation avec le comédien Kevin Spacey, l'ex-président US a précisé sa pensée : pour lui, impossible de faire passer une loi (comme celle sur l'éducation dans la série) aussi vite dans la vraie vie. On leur pardonnera…
