Banque, santé, transports et urbanisme du futur, Google élargit sans cesse son champ des possibles et ne semble pas avoir de limites. La preuve avec le quartier de Quayside à Toronto, où Sidewalk Labs s'apprête à transformer une zone délaissée de 325 hectares en petit paradis terrestre, écologique, à la pointe de la technologie, conçu avec et pour ses futurs habitants (une immense collecte d'informations est ouverte via le site sidewalktoronto).
Google, nouvel architecte du monde ?
C'est bien possible si l'on en croit la récente déclaration du Premier ministre canadien Justin Trudeau, présent sur place le 17 octobre dernier aux côtés de Will Fleissig et Dan Doctoroff, respectivement PDG de Waterfront Toronto et de Sidewalk Labs, la Première ministre de l’Ontario, le maire de Toronto et Eric Schmidt, président exécutif d’Alphabet, pour annoncer le lancement de ce projet urbain avant‑gardiste situé sur les bords du lac Ontario.
Des dizaines de milliers de personnes attendues
Non seulement quelque 300 employés de Google viendront y travailler et y vivre dans des logements écologiques et abordables (estampillés Passivhaus), mais la firme compte bien transformer les lieux en point d’attraction pour les nouvelles technologies mixant centres de recherche et développement, commerces, logements abordables et réseau de transport de véhicules sans chauffeur. Des dizaines de milliers de personnes sont attendues.
1 milliard de dollars de budget
De 50 millions de dollars de budget pour la première phase, la note pourrait passer jusqu’à 1 milliard de dollars avec l'aide de Toronto et la province d'Ontario. Après la consultation publique, suivra celle des collectivités et des intervenants, entreprises, start‑up, centres universitaires et organisations locales, dans le but d'améliorer la qualité de vie en ville, où avancées technologies n'iront pas sans innovation autour de l’énergie, du traitement des déchets et d’autres défis environnementaux pour la planète.
Un vaste défi à suivre de près et à faire tourner dans nos collectivités, parfois en manque d'idées dans les domaines de durabilité, d'abordabilité, de mobilité et de débouchés économiques.
