En mars dernier, on apprenait que le cabinet Cambridge Analytica avait obtenu de manière détournée les informations de millions d’utilisateurs Facebook, utilisées à des fins politiques (l’élection de Donald Trump notamment). Le scandale a fait grand bruit, un nouveau mouvement incitant à quitter le célèbre réseau s'est mis en marche et d'aucuns voyaient le début de la fin pour le réseau social de Marc Zuckerberg.
Si l’Europe semble désormais se méfier de Facebook, il n’en est pas de même pour les États‑Unis si l’on en croit un sondage mené à la fin du mois d’avril par l’agence Reuters et Ipsos. Les résultats indiquent qu’environ la moitié des inscrits utilisent toujours autant le réseau social Facebook. Un autre quart des interrogés l’utilisent moins, mais le quart restant l’utilise davantage, équilibrant la balance. Au final, rien n’a vraiment bougé quant à la popularité de Facebook et il faudra peut‑être attendre un peu plus longtemps pour observer un réel changement.
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