Verdict
Denon DHT-FS3
Yamaha YSP-4000
Marantz ES-7001
Philips HTS-6100
Samsung HT-X810
Boston TVee
Premier constat, ces systèmes Home Cinéma ne sont pas dédiés à l’audio haute définition. Aucun ne propose les décodeurs
Dolby TrueHD et
DTS‑HD. Par contre, tous sont équipés des versions standard
Dolby Digital et
DTS. Excepté le Boston, il joue dans une autre cour et se cantonne à la simple stéréo… D’ailleurs, ce dernier ne propose aucun artifice. Il s’agit ni plus ni moins d’un système 2.1 amplifié. Au lieu de proposer, en plus du caisson, deux satellites distincts, ces derniers sont rassemblés dans une enceinte fine, toute en largeur. Un concept qui remplit le contrat de base : améliorer la restitution sonore des écrans plats, en toute simplicité.
Pour les cinq autre barres sonores, le
Dolby Pro Logic II est de la partie pour le décodage des bandes son surround diffusées en stéréo. Yamaha va même jusqu’à offrir la possibilité de les décoder en
DTS‑Neo. Denon, de son côté, complète encore la liste des décodeurs avec la présence du
Dolby HeadPhone pour les écoutes au casque.
Côté
DSP, Yamaha, l’initiateur du concept, règne ici en maître avec pas moins de sept signatures sonores, toutes loin du gadget. Chez Philips par contre, on reste vraiment sur sa faim avec les ambiances proposées. Mieux vaut d’ailleurs ne pas les exploiter, c’est dire…
Quant aux trois autres, inutile d’en attendre beaucoup mieux. Samsung se contente d’un procédé V-Sound destiné à renforcer les effets surround, mais l’efficacité est assez limitée. Marantz propose un mode Binaural sans grand intérêt. Par contre, Denon se distingue avec son mode Wide qui, comme son nom l’indique, élargi assez agréablement la scène sonore en stéréo.
Précision, seul le produit Samsung dispose d’une gestion dynamique du volume appelée Smart Volume, permettant de gommer les écarts de niveau sonore entre les sources ou lors d’un changement de chaîne. Enfin, aucun ne propose d’égalisation sonore et encore moins de mode
Ciné Re‑EQ.