Pour rappel, la série 9000 de la gamme TV 2012 signée Philips apparue en magasins en septembre dernier comprend deux spécimens Full
LED Local Dimming : le Philips 60PFL9607S (60'', 152 cm) et celui que nous vous présentons en test aujourd'hui, le Philips 46PFL9707S (117 cm), seul et unique modèle du marché à disposer du filtre Moth Eye.
Ce dernier, déjà largement évoqué dans nos actualités, permet tout simplement d'absorber tous les reflets, ou presque, de manière vraiment impressionnante ! Pour être précis, Philips annonce un indice de réflectance sur ce modèle de 8% alors que ses autres téléviseurs (reconnus pour le caractère mat de leur dalle) affiche un indice de 20% (soit une baisse de 60%).
Vous le découvrirez plus avant dans ce test, encore une fois, Philips à su tirer parti du rétroéclairage Full LED, trop rarement exploité de nos jours, pour nous proposer un des téléviseurs les plus performants de l'année, toutes marques confondues. Cette technologie démontre ici ses qualités : très belle image, dynamique, lumineuse et dotée d'un ratio de contraste énorme grâce à des noirs sans la moindre once de lumière (
cf. rubrique Image).
On retrouve bien sûr les fonctionnalités qui firent le succès de la série 9000 en 2011, à savoir un système Ambilight Spectra XL (éclairage ambiant sur trois côtés), la certification
ISF permettant d'ajuster la colorimétrie grâce à un Color Management System très complet, et une compensation de mouvement Perfect Natural Motion 1 200 PMR (en fait, un procédé 200 Hz associé à un clignotement extrêmement rapide ‑600 fois par seconde‑ du système de rétroéclairage). Le design reste assez similaire avec un encadrement, socle et pied en aluminium brossé du plus bel effet et un coffre en PVC blanc très costaud. Ce téléviseur est bien sûr doté d'une compatibilité 3D, basée sur la technologie active, d'un mode Dual View Gaming (pour jouer à deux simultanément en plein écran sur le même téléviseur grâce aux lunettes 3D), d'un accès au portail internet propriétaire Net TV Philips et à ses très nombreuses applications, services
VOD (Videofutur et AceTrax) et
Catch‑Up TV. À savoir, on trouve même de la VOD
HD et VOD pour adulte en location. Sans oublier, bien sûr, la compatibilité
HBBTV.
La connectique est également très complète avec pas moins de cinq entrées
HDMI 1.4a compatibles
CEC (EasyLink),
xvYCC,
ARC (pour la seule HDMI 2),
Deep Color et Auto
LipSync. Plus une
YUV, une
Sub‑D15, une mini‑Jack stéréo 3,5 mm, une stéréo
RCA, deux ports
USB Host
2.0 dont un équipé de la fonction USB Rec (enregistrement des programmes télévisés sur une clé idoine ou un disque dur externe), un port
Ethernet, un
port CI+ associé à la certification
Canal Ready, plus une sortie
optique et une sortie casque. À noter, le port USB permet de connecter un clavier et une souris. Les haut‑parleurs sont toujours placés dans le pied de l'écran (qui fait également office de support mural) pour une restitution sonore largement supérieure à bon nombre de téléviseurs LED du moment.
Les ports USB Host et la fonction passerelle multimédia
UPnP (
DLNA) via Ethernet ou
Wi‑Fi (intégrée) permettent de lire des fichiers stockés sur un ordinateur ou un disque dur
Nas, mais la nature des formats pris en charge reste trop limitée, notamment (et toujours) avec l'absence de gestion des pistes audio
DTS souvent intégrées au conteneur
MKV (qui, lui, est pourtant accepté). Enfin, dernière précision avant d'entamer la lecture de ce test fleuve, le téléviseur est livré avec deux paires de lunettes actives rechargeables et légères, et une télécommande
RF en aluminium dotée d'un clavier au dos. Très pratique pour faciliter les recherches internet et YouTube, entre autres, cette télécommande nous a tout de même posé quelques soucis d'appairage. Par moment elle ne répond plus du tout et nous avons dû redémarrer le TV.