Interview
Ken Follett - Un monde sans fin
L’auteur Ken Follett revient sur la genèse de sa saga, dont l’adaptation TV a enregistré un succès incroyable et presque surprenant. Ses romans sont certes des best‑sellers, mais il y avait comme un embouteillage dans le monde de la série historique… Rencontre.
je me souviens de la première fois où je me suis intéressé aux cathédrales. J’étais journaliste pour un journal d’actualités dans les années 70. Je suis allé dans une petite ville d’Angleterre appelée Peterborough. Et Peterborough possède une cathédrale. J’y suis allé en train, j’ai fait mon interview et j’avais une heure à tuer avant de reprendre mon train, donc je suis allé visiter la cathédrale. Elle possède trois immenses piliers et ces portes ont l’air d’avoir été dessinées pour des géants. J’étais scotché. C’est la première fois que je voyais une cathédrale et je n’avais jamais remarqué à quel point elles étaient belles, impressionnantes, et aussi les difficultés que leurs constructions avaient dû susciter. C’est là que je me suis mis à me passionner pour les cathédrales. Ce moment coïncidait avec celui où je commençais à écrire des romans. Ensuite, il m’est apparu comme une évidence qu’écrire un livre sur la construction de ces cathédrales serait quelque chose de passionnant.
[qAvez-vous vendu les droits d’adaptation tout de suite ? « Cette adaptation doit faire huit heures, pas une de moins ». Je lui ai vendu les droits.
[qPourquoi avoir attendu dix‑huit ans avant d’écrire la suite des Piliers de la terre, intitulée Un monde sans fin ?normal>Un monde sans fin immédiatement ?[/q
KF : non, je me demandais sans cesse par où commencer. Je ne voulais pas écrire un autre livre sur la construction des cathédrales, parce que ça allait être le même ouvrage. Et puis normalement, quand vous faites une suite, vous reprenez les mêmes personnages. À la fin des Piliers de la terre, la plupart de mes principaux protagonistes étaient morts ou très vieux… Je ne pouvais donc pas les réutiliser dans une suite. J’ai donc longuement réfléchi à ce que pourrait être la suite, puis j’ai eu l’idée de situer l’action dans la même ville. J’ai eu l’idée de parler de la « mort noire », et je pouvais commencer l’écriture !
trois ans et trois mois !
[qQuelle est votre implication dans l’adaptation ?normal>Piliers de la terre vont-il aimer ce nouveau récit très différent ?[/q
KF : oui, parce que c’est toujours le Moyen‑Âge, que dans un contexte difficile fait de meurtres, de complots, de trahisons, de viols et de batailles, les hommes ont pu bâtir de magnifiques cathédrales dans Les piliers de la terre et découvrir la médecine dans Un monde sans fin. La naissance de choses extraordinaires dans un contexte extrêmement dur est le lien extrêmement fort entre les deux sagas. Je peux même vous dire que moi et mon stylo, on n’en a peut‑être pas fini avec cette période…
Par Cédric Melon • Publié le 21/01/13
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