Cinécult' Cyborgs : robots, androïdes et consorts :
Homme face à la machine, chair contre métal… La robotique a toujours véhiculé un discours prométhéen sur les dangers de la science et les inventions de l’homme, lorsque ceux‑ci deviennent incontrôlables.
- | Trois bandes-annonces de films Fox proposés en 3D, dont I, Robot et Titanic |
- | Making of « La fureur des Dieux » (221') |
- | Mode amélioration (71') : « La fureur des Dieux » avec mode PIP activé ou en lecture seule (292') |
- | Archives de Weyland Industries (120') |
- | Scènes alternatives : introduction du film (l’arrivée des ingénieurs), le final du film (la bataille finale), plus quatorze scènes coupées ou alternatives commentées par le réalisateur et le monteur (36') |
- | Les dossiers de Peter Weyland : quatre vidéos ou courts métrages permettant de découvrir la genèse des personnages clés de Prometheus (19') |
- | Commentaire audio du réalisateur Ridley Scott |
- | Commentaires audio des scénaristes et du producteur délégué |
- | Version 2D ou 3D |
- | DVD du film et copie digitale |
Contrairement à la précédente édition Blu-Ray « simple » (cliquer ici), qui proposait des bonus intéressants mais pas forcément indispensables hormis les commentaires audio (Ridley Scott, scénaristes et producteur délégué), ce coffret Collector boîtier métal Édition Limitée fait fort avec un copieux making of (221') disponible en solo ou avec un mode PIP, à déguster aussi indépendamment, au choix (71').
Un making of de taille très imposante divisé en neuf segments permettant d'entrer dans le vif du sujet en compagnie de Scott. On remonte ainsi toute la création du film, du casting aux costumes en passant par l'élaboration des « créatures » du film, les cascades, les scènes d'action, les effets spécieux, la « rétro‑ingénierie », la conception de la planète LV‑223, la post‑production et la sortie du long métrage. Un passage obligé pour les « alienénophiles », doté d'un certain nombre de scènes de tournage live entre deux interviews posées. Les puristes ne louperont pas non plus les archives de Weyland Industries. Deux heures de films, courts métrages divers et vidéos révélant un peu plus du passé des personnages pour une compréhension plus en profondeur de certains enjeux du film. Les plus attentifs noteront avec intérêt une passerelle entre Prometheus et Blade Runner… Les androïdes fabriqués par Weyland (Prometheus) et les répliquants de la Tyrell Corporation (Blade Runner) semblent avoir plus qu'un point commun… On terminera par l'interactivité déjà présente précédemment : les scènes alternatives rallongées ici de 5 minutes (notamment l'ouverture et le final), les quatre dossiers de Peter Weyland et les commentaires audio. Sans oublier le choix de la version 2D ou 3D, la présence du DVD du film et de la copie digitale. N'en jetez plus, le coffret est rempli à ras bord. |
Note bonus : 6/6 |
Les qualités de l'image relevées dans la précédente édition Blu-Ray simple (on passera sur les défauts, absents de ces copies…) sont de mise ici aussi : des noirs tout en nuance, des teintes grises ensorcelantes, des zébrures fluo à l'intérieur du vaisseau, des clairs‑obscurs mystérieux, l'Islande majestueuse en toile de fond et des effets spéciaux irréprochables… Même la lumière reste égale à elle‑même, pas du tout gênée par la technologie 3D, comme cela peut parfois être le cas.
Il faut dire que le film a été tourné avec la caméra Red Epic 5K suite à une démonstration de ses capacités chez Red en 2010 et au visionnage du film The Social Network de David Fincher par Ridley Scott. Ensuite, la captation est réalisée nativement en 3D. Scott précise d'ailleurs dans son commentaire que la décision de filmer en relief a été définitive seulement après avoir capté quelques scènes en 3D dont le résultat l'a pleinement satisfaisait. Le résultat final est splendide avec une image 3D réussie que le réalisateur attribue pleinement à sa proche équipe technique, à qui il rend d'ailleurs hommage à de nombreuses reprises dans les bonus (notamment les cameramen et directeur photo). Plus qu'une 3D à effets surgissants et envahissants (on peut toutefois presque toucher du doigt les anneaux des planètes et les cartes topographiques virtuelles), c'est la qualité de la 3D tout au long du film qui surprend, offrant un relief, une rondeur et une matière accrus à chaque instant, ou presque. Survol des cratères islandais, caissons de survie plus vrais que nature, bestioles alien prêtes à nous sauter au visage, mise en volume des véhicules motorisés, profondeur des couloirs du vaisseau pour une impression labyrinthique… la 3D ne faiblit qu'en de très rares occasions. En point d'orgue 3D, l'instant magique et poétique de David tenant entre ses mains une carte de l'univers se déployant au fil de ses mouvements. Frissons garantis. |
Note image : 6/6 |
Pas d'effets dévastateurs surgissants ici (ou très peu), mais une atmosphère enveloppante tourbillonnant dans la salle pour une présence de tous les instants. Aller‑retour sur les enceintes latérales et avant‑arrière, tintements métalliques énigmatiques, design sonore à la frontière des voix humaines… tout est fait pour nous perdre dans les méandres de cette planète inconnue et dangereuse. Les décollages des vaisseaux humains et aliens sont autant d'occasions de faire vrombir le caisson, mais on reste en permanence dans le raffinement et la maîtrise.
La VF mérite les mêmes éloges avec, bien sûr, les désormais habituelles différences entre une piste simplement DTS comparée à une DTS‑HD : dynamique inférieure, basses moins profondes et précision minorée des gimmicks sonores pour une scène sonore moins ample. Sans parler du jeu d'acteur qui descend logiquement d'un étage malgré la qualité de doublages. Notre seul regret finalement : l'absence au sein de cette bande‑son du thème musical de la bande‑annonce, assez costaud il faut bien l'avouer et plutôt bien fait. |
Note son : 6/6 |
Les informations recueillies sont destinées à AVCesar.com pour vous assurer l'envoi de votre newsletter.
Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi.
Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.