Le Hobbit : un voyage inattendu 3D

The Hobbit : an Unexpected Journey
Année : 2012
Réalisateur : Peter Jackson
Casting : Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage, Ken Stott
Éditeur : Warner
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-25 (version 2D), 2 BD-50 (version 3D), 170', zone B
Genre : heroic fantasy, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 17/04/13
Prix ind. : 34,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (MVC 3D)
16/9 natif
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD master Audio 7.1
Anglais Audiodescription Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Mandarin Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, italien, néerlandais, chinois, anglais/italien pour malentendants
On prend les mêmes (ou presque) et on recommence. Dans la continuité et avec la même féérie visuelle que pour Le seigneur des anneaux, Peter Jackson adapte la première œuvre de J.R.R. Tolkien explorant la Terre du Milieu et décrivant les péripéties de ses drôles d'habitants.

Le Hobbit prend racine bien avant les aventures de Frodon et Aragorn, mais raconte quasiment la même histoire. Cette fois‑ci, il n'est plus vraiment question d'anneau, mais d'un trésor gardé au cœur de la Montagne Solitaire par le dragon Smaug, et convoité par une compagnie de nains menée par Gandalf. Bilbo, que les nains sont venus chercher pour ses talents de cambrioleur, sera aussi du voyage et aidera les treize nains à reconquérir leur royaume.

En appliquant la même recette que pour Le seigneur des anneaux, en reprenant la même musique, les mêmes décors de Nouvelle‑Zélande et en menant sa barque de la même façon (le livre de Tolkien a derechef été découpé en trois volets cinématographiques), Peter Jackson en avait déçu plus d'un lors de la sortie salles du film. Mais au fond, pourquoi changer ce qui fonctionne ? Le cinéaste avait été le seul à réussir à condenser correctement et à savoir lire entre les lignes de l'œuvre maîtresse de l'écrivain britannique, alors pourquoi modifier son approche pour cette préquelle ?

D'autant que les morceaux de bravoure sont magistralement filmés (le combat des deux géants de pierre et la rencontre avec les trois trolls valent le détour), que Gollum est toujours là et que l'aventure est belle. Très belle. Alors ne boudons pas ces retrouvailles bourrées d'humour et un peu plus légères que la première trilogie.
Éric Le Ven - Publié le 08/04/13
Bonus
- Nouvelle-Zélande : visite du Pays de la Terre du Milieu (6')
- Dix journaux de tournage signés Peter Jackson (127')

Vous allez pleurer devant la beauté des paysages du petit film promo pour la Nouvelle‑Zélande et réaliser que la plupart des décors du film ne sont pas issus d'images virtuelles, mais bel et bien de prises de vues réelles… Un tour d'horizon des principaux spots de tournage en compagnie de l'équipe, avec un stop obligatoire au village Hobbit, construit pour l'occasion avec des matériaux permanents. De quoi contenter les touristes de passage là‑bas.

Quant aux journaux vidéo de Peter Jackson, réalisés du premier jour de tournage jusqu'à la Première du film, ils représentent une mine d'informations sur le département costumes, les prothèses et le maquillage (volontairement rouge mais splendide à l'image), les impératifs du tournage en 48 images/seconde et en 3D pour tous les corps de métier (même les dessinateurs traditionnels ont œuvré en 3D !), ou encore les 48 caméras Red Epic portant toutes le nom d'un proche de Peter Jackson (sa tata Berthe, son chien Bidule…).

Bref, un fantastique aperçu d'un tournage hors normes et d'une organisation monstre (Peter Jackson a d'ailleurs acheté une ancienne usine de peinture pour y tourner sa première trilogie, ce film mais aussi King Kong).
Note bonus : 5/6
Image
Après une sensation de rendu vidéo légèrement artificiel qui dure moins d'une minute (juré craché), on entre de plein fouet dans ce monde sorti de l'imagination de Tolkien et Jackson. Tourné à grands renforts de fonds verts mais aussi et heureusement dans des décors naturels grandioses, Le Hobbit réussit le tour de force de nous immerger au cœur de l'action, dans une féérie de couleurs caramel, de montages noires inquiétantes, de forêts angoissantes et de mines crasseuses. Et que dire du domaine des Elfes, toujours aussi poétique… Une alternance de dominantes colorimétriques (vert, bleu, brun, noir) qui s'harmonisent et ne jurent jamais. Précision diabolique, contrastes toujours optimums : c'est réellement grandiose.

On attendait le meilleur, nous ne sommes pas déçus. Et malgré leur très grands nombre, les effets spéciaux passent à merveille. Vous en apprendrez d'ailleurs beaucoup à ce sujet en regardant certains bonus au cours desquels Peter Jackson et son équipe technique reviennent sur ce qu'a impliqué le tournage en 48 images/seconde pour les salles de cinéma et la captation 3D (48 caméras Red Epic dotées d'un capteur 5K) au niveau des couleurs, des décors, des maquillages et des costumes. Une chose est sûre, le résultat convient parfaitement à la HD de nos téléviseurs (résolution 2K environ).

Quid de la 3D alors ? C'est encore une fois une grande réussite sur la majorité des séquences. Le passage de la version cinéma à 48 images/seconde au Blu‑Ray à 24 images/seconde est parfaitement maîtrisé. De l'intérieur de la maison de Bilbo Sacquet aux montagnes russes chez les Gobelins, on découvre des détails inédits en 2D, comme des lames qui transpercent les corps des Gobelins (alors qu'elles s'arrêtent net, ou presque, en 2D). D'autres instants, plus calmes, gagnent en grandeur et en beauté, tout simplement (la découverte d'Erebor au début du film ou le clair de Lune à Fondcomble). Le seul point négatif provient des scènes ultra‑rapides (la course entre lapins de Rhosgobel et les ouarques de Gundabad par exemple), générant une 3D approximative et un peu gênante.
Note image : 6/6
Son
D'aucuns pourront penser que l'absence de mixage français DTS‑HD Master Audio est un scandale, mais franchement, Warner rend carrément service à notre cinéphilie en nous incitant gentiment à suivre le film en VO DTS-HD Master Audio 7.1. Profiter du jeu des acteurs originaux, c'est quand même autre chose (l'action est définitivement plus plate, moins « haute en couleur » en VF). Seuls les enfants pourraient éventuellement être pénalisés (et encore, plus on les met tôt à l'anglais, mieux c'est…), mais franchement, nous sommes certains que la piste française Dolby Digital 5.1, très convaincante, leur conviendra parfaitement.

Car il serait en effet dommage de passer à côté de la VO DTS‑HD Master Audio 7.1, de ses basses vrombissantes roulant du caisson jusqu'à vous comme une déferlante de l'Atlantique, de l'impact du choc des lames, de la célérité des actions qui se ressent physiquement (notamment lors de la course‑poursuite entre lapins de Rhosgobel et ouarques de Gundabad), de l'activité incessante lors des combats les plus rudes (les géants de pierre) ou encore l'inventivité sonore des séquences les plus marquantes (les trolls et l'antre des Gobelins).

En bref, une richesse sonore décuplée à l'arrière en VO. Pour preuve, on atteint parfois les 7 Mbps contre seulement 448 Kbps en DD 5.1. Quatorze fois plus de débit en pointe, cela fait clairement toute la différence.
Note son : 6/6


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