Taxi Driver

35e anniversaire
Année : 1976
Réalisateur : Martin Scorsese
Casting : Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey Keitel, Cybill Shepherd, Albert Brooks, Leonard Harris
Éditeur : SPHE
BD : BD-50, 113', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 04/05/11
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Allemand DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, allemand, arabe, danois, néerlandais, finnois, norvégien, suédois, turc, hindi
Amazon
9,95 €
On ne présente plus le film de Martin Scorsese qui, en 1976, soit un an après l'immense succès de Mean Street (De Niro déjà), livrait son film coup‑de‑poing sur le trauma post‑vietnamien, calant son pas sur celui d'un jeune vétéran de 26 ans livré à lui‑même dans les bas‑fonds de New York, errant la nuit, incapable d'effacer ses idées noires.

Travis, c'est son nom, jean usé jusqu'à la corde, santiags et veste militaire vissée sur les épaules, décide de mettre à profit ses insomnies et se fait embaucher comme chauffeur de taxi de nuit (formidable séquence d'ouverture du film dévoilant en quelques bribes, lors de l'entretien d'embauche, toute la psychologie du personnage). Le début d'un long trip emmené par les notes lancinantes de Bernard Herrmann à travers les quartiers chauds de la ville, entre salles de cinéma glauques et trottoirs jalonnés de maquereaux implacables. Sur sa route, la jeune Iris (Jodie Foster) et la belle Betsy (Cybill Shepherd), cherchant à faire élire Charles Palantine au poste de sénateur. Sera‑t‑il l'homme de la situation, capable de laver la ville de sa vermine ? Sinon, qui le fera ?

Un film violent, âpre, inoubliable, à commencer par la fameuse réplique de Robert De Niro à lui‑même face à un miroir. Une improvisation du comédien qui, selon la légende, se serait inspiré de Bruce Springsteen qu’il aurait vu en concert au Roxy de Los Angeles un an plus tôt. Le chanteur s’étant alors adressé de dos au public hystérique en lançant un « You talkin’ to me ? » provocateur…
Carina Ramon - Publié le 07/06/11
Bonus
- Lecture interactive du scénario (VF) en parallèle du film
- Interview du réalisateur et du scénariste Paul Schrader (1986)
- Commentaire audio du professeur d'université Robert Kolker
- Commentaire audio du scénariste Paul Schrader
- Scorsese et New York (2006) en HD (17')
- Production de Taxi Driver (10')
- Analyse du profil de Travis Bickle, l'homme solitaire (22')
- Influence et reconnaissance : hommage à Scorsese HD (18')
- Histoires de chauffeurs de taxi de la ville de New York HD (22')
- Comparaison des décors du film 1976/2006 HD (5')
- Storyboard introduit par Martin Scorsese HD (4')
- Comparaison film/storyboard en HD (1')
- Photos de production (9')
- Tirage papier de douze photos
- Option Movie iQ

Des compléments de premier choix opérant un retour bénéfique sur le film, qui fête cette année son 35e anniversaire. Anecdotes, témoignages des principaux protagonistes, analyses de film et commentaires s'enchaînent sans discontinuer pour former une sorte d'immense puits d'archives.

Les modules laissant la parole au réalisateur, au scénariste et aux producteurs sont passionnants. D'autres restent plus anecdotiques mais méritent un petit arrêt, comme la comparaison des lieux de tournage 1976/2006, ou encore les anecdotes édifiantes de différents chauffeurs de taxi.

Enfin, les plus courageux reverront le film accompagné à droite de l'écran du script déroulant en français. On s'aperçoit très vite que ce dernier, écrit en dix jours par Paul Schrader, a très peu évolué au long du tournage, le film lui étant resté très fidèle. En bref, une très belle édition, complète, lovée dans un boîtier du plus bel effet.
Note bonus : 6/6
Image
Quel plaisir de revoir Taxi Driver en Blu-Ray. Alors oui, tout n'est pas encore parfait, mais la définition générale, la fraîcheur des couleurs (la robe rouge de Cybill Shepherd…) et certaines séquences tournées en plein jour (peu nombreuses finalement) forcent le respect. Au chapitre des griefs, encore de nombreux fourmillements malheureusement en arrière‑plan, quelques plans vraiment en dessous de la moyenne et un petit manque de précision dû aux nombreuses scènes sombres. Et cela malgré une restauration 4K supervisée directement par Scorsese. En même temps, nous n'arrivons même pas à imaginer ce film dénué du tout défaut, lisse et propre comme s'il avait été tourné hier. Ses défauts font partie intégrante de son ADN, et son atmosphère à la fois noire, violente et mélancolique en découle directement.
Note image : 4/6
Son
Ce sont véritablement les notes lancinantes et envoûtantes de Bernard Herrmann qui rythment le film, que ce soit en VF ou en VO, les deux pistes étant d'égale ampleur. Et si leur mixage est différent (un peu moins d'ambiances et de détails en VF avec par contre des voix plus présentes), elles font toutes les deux le maximum avec les moyens disponibles à l'époque. Un ensemble très correct.
Note son : 4/6


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