The Reef

Année : 2010
Réalisateur : Andrew Traucki
Casting : Damian Walshe-Howling, Gyton Grantley, Adrienne Pickering, Zoe Naylor, Kieran Darcy-Smith
Éditeur : Wild Side Vidéo
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 88', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 21/06/11
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Français audio 3D (écoute au casque)
Sous-titres
Français
Amazon
14,87 €
Cinq amis décident de passer du bon temps en voguant sur les eaux turquoise et cristallines de l’Australie. Mais lorsque leur bateau heurte un récif et se renverse, deux choix s’offrent à eux : rester sur la coque endommagée qui va progressivement prendre l’eau jusqu’à couler complètement, ou partir à la nage pour rejoindre l’île la plus proche. Mais dans ces eaux rôde un terrible prédateur : le grand requin blanc…

Après s’être intéressé aux crocodiles dans Black Water, le réalisateur Andrew Traucki persiste et signe dans les grosses bestioles pleines de dents, s’intéressant cette fois au grand requin blanc. Mais, à la différence de bon nombre de thrillers horrifiques à base de squales (Les dents de la mer, chef‑d’œuvre de Spielberg, joue hors catégorie), The Reef parvient à instiller une tension qui va crescendo jusqu’à devenir parfois insoutenable. La clef du succès de cette modeste série B ? Contourner les difficultés liées à son petit budget en allant filmer un vrai requin blanc (et pas un petit spécimen) dans les eaux australiennes, et intégrer les images au film via un montage savamment pensé.

Le carcharodon carcharias semble donc évoluer à proximité des gambettes de nos nageurs infortunés, interprétés par des acteurs très convaincants, et les frôler grâce à des CGI indétectables (effets spéciaux) permettant de lier les prises de vues de la bête et celles des acteurs. Seconde bonne idée du film : ne pas abuser de séquences gore afin de privilégier une approche réaliste, encore plus terrifiante.

Ce qui est moins réaliste, en revanche (et que l’on pourra reprocher à toutes les productions du genre), c’est de montrer le requin comme un tueur avide de chair humaine. Il faudra donc considérer The Reef pour ce qu’il est : un ride en pleine mer fichtrement efficace. Car Andrew Traucki a parfaitement compris comment susciter l’effroi à partir d’images simples : montrer ce « mur bleu » que l’on voit en plongeant, cette zone frontière entre le visible et l’invisible d’apparence placide, mais qui peut dissimuler des créatures gigantesques prêtes à jaillir. C’est grâce à ce jeu d’ombres et de lumières, de vision altérée par les bulles d’air ou par le manque de visibilité, de suggestion sur la présence hypothétique d’un prédateur, que le réalisateur fabrique ses effets de peur. Et il le fait bien.
Laurence Mijoin - Publié le 10/06/11
Bonus
- Making of (SD) (24')
- Bandes-annonces
- DVD du film
- Option de copie digitale

Sympathique, le making of présente l'ensemble de l'équipe et s'intéresse principalement aux conditions de tournage : pour des raisons de sécurité, les acteurs n'ont pas nagé au large, mais à proximité d'une plage. C'est grâce à un savant montage qu'on les imagine perdus en pleine mer. On peut toutefois s'en rendre compte à plusieurs reprises dans le film : les plans sous‑marins montrent une eau cristalline, tandis que les prises de vues hors de l'eau laissent entrevoir une mer plus trouble, ceci étant lié au sable brassé par les acteurs, qui avaient probablement pied lors du tournage de ces séquences.

Il est toutefois dommage que ce module ne fasse que survoler les points les plus intéressants : le repérage des lieux de tournage, la post‑production et les effets spéciaux et, surtout, le tournage des images réelles en présence du grand requin blanc. Une mise en bouche qui nous laisse un peu sur notre faim.
Note bonus : 3/6
Image
Les premières séquences, en pleine lumière, laissaient présager une très belle copie : ciel bleu immaculé, stabilité des aplats, piqué appréciable. Mais la diminution de la luminosité va ici de pair avec une perte de définition (scènes sombres), trahissant une compression moyenne. Les teintes les plus obscures souffrent d'instabilité, et parfois de fourmillements et de stries verticales. La majeure partie du film se déroule toutefois en plein soleil, ce qui permet de faire oublier ces défauts. On appréciera principalement les séquences sous‑marines, pour leurs couleurs denses, leur stabilité et leur finesse.
Note image : 4/6
Son
Les deux pistes proposées, VF et VO DTS‑HD Master Audio 5.1, s'avèrent équivalentes dans leur spatialisation et leur dynamique : les basses, utilisées avec parcimonie, montrent leur efficacité quand il le faut, et les aigus de la bande originale savent se faire entendre, surtout lorsque le grand blanc pointe le bout de son nez. Les canaux arrière sont peu mobilisés, ce qui semble toutefois assez logique : en pleine mer (d'huile et sans le moindre souffle de vent), les bruits de la nature se résument à quelques clapotis. Chacun choisira donc entre la piste française, aux voix un peu moins naturelles, et la version originale anglaise, qui permettra d'apprécier les performances des acteurs.
Note son : 4/6



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