Beginners

Année : 2010
Réalisateur : Mike Mills
Casting : Ewan McGregor, Mélanie Laurent, Christopher Plummer, Goran Visnjic
Éditeur : MK2
BD : BD-25, 104', zone B
Genre : comédie dramatique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 19/10/11
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français (imposé sur la VO)
Amazon
14,99 €
Après Inglourious Basterds de Quentin Tarantino et Requiem pour une tueuse de Jérome le Gris, Mélanie Laurent revient à un film plus intimiste qui lui va bien, une histoire simple de sentiments confus entre un père (Christopher Plummer) et son fils, Oliver (Ewan McGregor).

Alors que le premier meurt à 80 ans après avoir fait son coming out quatre ans plus tôt, le second, illustrateur de 39 ans vivant à Los Angeles, tente de comprendre ce qui l'éloigne irrémédiablement de ses semblables, et surtout des femmes. Lors d'une soirée déguisée où tout le monde incarne un « autre » personnage, Oliver, costume de Freud vissé sur le dos (tiens tiens…), fait une drôle de rencontre. Elle s'appelle Anna. Elle est Française, mannequin, et désorientée comme lui, entre un métier sans réel intérêt (jamais nous la verrons à l'œuvre, toujours en stand‑by dans sa chambre d'hôtel) et un père suicidaire qui parvient à lui pourrir la vie, même depuis l'autre bout du monde.

Beginners fait ainsi le constat de la difficile transmission parents‑enfants, entre non‑dits (homosexualité contrariée du père) et problèmes de communication (Oliver ne s'exprime finalement que par le dessin). Un legs émotionnel et sentimental qui ne fait jamais table rase du passé, mais se transmet dans son intégralité, avec sa charge d'amour puissante, mais aussi ses bugs et son passif. Le film pose également la question du véritable envol des enfants, au décès de leurs parents. On termine toute de même sur une note plus optimiste, puisque ces débutants de la vie (« Beginners ») auront à leur tour toute leur existence pour apprendre à être véritablement eux‑mêmes. Un film doux‑amer, sensible et parfois drôle sur l'amour filial, ses petits échecs comme ses grandes réussites.

Carina Ramon - Publié le 11/10/11
Bonus
- Interview de Mike Mills en HD (18')
- Making of

Retour sur l'histoire personnelle du réalisateur, qui s'est basé sur sa relation avec son propre père pour écrire le film. Une inspiration autobiographique qui se ressent durant tout le long métrage, notamment par le jeu de photos montées comme un petit pèle‑mêle cinématographique. Esprit de famille oblige.
Note bonus : 3/6
Image
Une photographie naturaliste qui ne s'encombre pas d'effets de style, mais se lit comme un album de famille. Beaucoup de naturel, de douceur et de mélancolie. Pas de couleurs criardes ni de trop‑plein de lumière, pas plus que de défauts d'ailleurs (copie très propre malgré son ambiance grisou), mais un cadre idéal pour ce portrait intime de famille.
Note image : 4/6
Son
La VO est bien entendu à privilégier pour son ambiance plus naturelle. Parfois confuse avec ses voix diffusées à l'avant comme à l'arrière, elle colle toutefois davantage aux personnages du film. VF plus précise mais plus distante aussi.
Note son : 4/6


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