X-Men : le commencement

X-Men : First Class
Année : 2011
Réalisateur : Matthew Vaughn
Casting : James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, Rose Byrne, Jennifer Lawrence, Jason Flemyng, January Jones, Zoë Kravitz
Éditeur : Fox
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 131', toutes zones
Genre : super-héros, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 19/10/11
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS 5.1
Sous-titres
Français, anglais, néerlandais, allemand
Amazon
12,57 €
Retour aux racines du Mal comme dirait l'ami M.G. Dantec, dans un camp nazi où l'abominable Herr Doktor Sebastian Shaw (Kevin Bacon) repère un jeune garçon doué d'une force surnaturelle, qui se décuple en situation de stress aigüe. Mais le petit Erik ‑futur Magneto capable de plier le métal comme un brin d'herbe‑ n'est pas un cas isolé. Tandis qu'Erik est captif de la folie de Sebastian Shaw, Charles Xavier, un garçonnet de bonne famille et châtelain du coin, vit plutôt bien ses aptitudes extraordinaires. Son truc en plus : pourvoir communiquer par la pensée.

Quelques années plus tard, l'un s'est échappé de son enfer et carbure à la vengeance, pendant que l'autre est embauché par la CIA ‑et sa jolie représente Moira MacTaggert (Rose Byrne, Damages)‑ afin de former, sous le nom de code « Professeur X » (X pour Xavier), une équipe de mutants prêts à bondir sur l'ennemi.

« Mais qui est l'ennemi ?! », hurle un militaire double gras, ses missiles pointés sur des militaires russes, qui visent eux‑mêmes les Américains, qui visent eux‑mêmes nos héros coincés en pleine guerre des missiles cubains. Les mutants ? Les Soviétiques ? Ou tout simplement « l'autre » ?

Et c'est la bonne idée de X-Men : le commencement, qui ancre esthétiquement (on pense bien sûr à James Bond et aux films des Seventies) et idéologiquement son récit dans une réalité politique qui aurait pu conduire, en 1962, à une guerre nucléaire sans précédent (l'increvable Sebastian Shaw tente de déclencher la guerre des missiles de Cuba en braquant Russes contre Américains). Les jeunes mutants encore inexpérimentés s'allient alors à Magneto pour éliminer leur cible commune, mais des fissures à l'intérieur du groupe finiront pas scinder l'équipe en deux clans, emmenés d'un côté par Magneto (alias Erik, adepte de la manière forte), et de l'autre par Charles Xavier et ses X‑Men, collaborant avec les forces gouvernementales.

Ainsi, X-Men : le commencement ne ment pas sur son programme en dévoilant les origines du conflit entre mutants, qui aboutira à la confrontation des frères ennemis Professeur X et Magneto dans toute la saga. Une préquelle davantage soutenue par sa musique et ses séquences d'action que par le charisme de ses interprètes (hormis James McAvoy et Michael Fassbender…). Reste que ses allures de film néo‑rétro ne sont pas pour nous déplaire, alliant naissance du mythe et real politic sur fond d'ostracisme et de rejet de l'autre. Why not ?
Carina Ramon - Publié le 26/10/11
Bonus
- BO isolée
- Fiches d'identité de 18 mutants de la saga, avec extraits vidéo et récapitulatifs de leur aptitudes et interactions au cœur de la série, en HD
- Documentaire « Les enfants de l'atome » en HD (70')
- Douze scènes inédites en HD (14')
- BD Live : cascades aériennes
- DVD du film
- Copie digitale

Étrangement, nous ne sommes pas totalement épatés par cette interactivité certes fournie (surtout le doc, genre de très gros making of divisé en sept sections, abordant tous les aspects de la production et du tournage), mais dénuée de bonus plus cinéphiles, de scènes live de prises de vues (notre péché mignon…), ou de zone dédiée au studio Marvel. Bref, un ensemble honnête mais un brin promo dont il faudra retenir une info capitale : une autre préquelle est en préparation. Une suite qui se déroulera à l'école des X‑Men, toujours réalisée par Matthew Vaughn (Monsieur Claudia Schiffer à la ville pour les Galatophiles…).
Note bonus : 4/6
Image
Film flash‑back au sein de la saga, X‑Men : le commencement ancre immédiatement son récit dans le passé, en plein Allemagne nazie plus précisément. Ambiance grisou et tons sépia de rigueur, mais de toute toute beauté malgré le grain volontaire. Puis changement d'époque, donc de braquet : place aux Sixties remuantes ! Même grain très perceptible, mais esthétique clinquante typique du cinéma de l'époque avec pépés montées sur talons compensés, verres de whisky en cristal à facettes et bureaux pleins de d'écrans et de cuir moussu pour pontes de la CIA imbus d'eux‑mêmes et dodus.

Mais nos héros n'ont rien d'old school, eux, et ne font jamais démodés. Habillés sobrement (au civil), ils évoluent dans un cadre résolument moderne fait de split screen (écran divisé) à la 24 heures chrono et de cartes postales internationales (James Bond et Jason Bourne ne sont pas loin !).

Bref, mis à part ce grain qui patine l'ensemble et deux ou trois séquences un peu floues, l'image de X-Men : le commencement imprime la rétine avec ses noirs corsés et ses couleurs employées avec parcimonie. D'autant que l'utilisation massive des effets spéciaux ne perturbe en rien le visionnage. Étrangement, les plus réussis sont ceux des plus gros morceaux de bravoure du film. Les plus « simples » étant un peu plus visibles…
Note image : 5/6
Son
Matthew Vaughn peut remercier son compositeur attitré Henry Jackman, avec qui il avait déjà travaillé sur Kick‑Ass. Le bonhomme lui a fournit du gros son aux relents rock lourd, mais qui ne déborde jamais de tous les côtés. C'est même cadré et sacrément efficace sans être la démo un peu froide que l'on craignait, et dénuée d'intérêt. On aime tout, des ambiances spécifiques à chaque mutant aux scènes clés du film, massives et imposantes, aux passages plus doux juste surlignés de quelques gimmicks sonores.

Les amateurs de VF ne seront pas déçus avec une piste française DTS 5.1 assez épatante pour du mi-débit ! Mais ils louperont aussi les voix mieux placées en VO DTS-HD Master Audio 5.1, les graves plus appuyées (les scènes d'action n'en sont que plus efficaces) et l'aération sans égale dans la salle Home Cinéma. Pour nous, il n'y a pas photo entre les deux, mais chapeau à ces deux bandes‑son flatteuses et ravageuses, chacune à leur manière.
Note son : 6/6



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