Cinécult' Frankenstein, et l’Homme créa la Bête :
« It’s alive ! », s’écria le baron Frankenstein en contemplant sa progéniture. Tout commence en 1816 par une nuit d’orage sur les rives du lac Léman. Mary Shelley, le poète Byron et quelques amis, occupent leurs veillées en se racontant des histoires de fantômes. Ce soir‑là, Byron propose d’inventer le récit le plus terrifiant possible. De leur joute oratoire naît Frankenstein (roman éponyme publié en 1818), le plus célèbre des mythes de la littérature et du cinéma fantastiques, talonné de près par son compagnon de toujours, Dracula.
- | Le destin de Jacob en HD (7') |
- | Le mariage : vœux de bonheur des invités en HD (8') |
- | Making of en HD (83') |
- | Interview d'Ashley Greene en SD (8') |
- | Commentaire audio du réalisateur |
On passera en accéléré sur les vœux de bonheur des comédiens à l'attention des jeunes mariés (une fausse bonne idée, assez niaise au final), pour nous concentrer sur le making of, bonus qui plaira sans doute davantage aux fans désireux de découvrir les coulisses du tournage. Du classique hyper‑promotionnel, dévoilant tout de même quelques techniques d'effets spéciaux ayant notamment permis l'amaigrissement impressionnant de Bella à l'écran. Une combinaison de retouche de la peau par ordinateur et de prothèses en latex. Effet garanti. Un peu plus loin, on découvre l'équipe en stand‑by sur une île au large du Brésil pour cause d'ouragan. Impossible de quitter les lieux par bateau, et une seule solution pour mettre à l'abri 120 personnes : investir le décor sans rien abîmer, soit la maison paradisiaque de la lune de miel de Bella et Edward. Le producteur se souvient avoir dormi dans la baignoire…
Les plus courageux tenteront le commentaire audio : peu cinématographique mais pas avare en anecdotes et compliments au sujet de l'équipe. Du petit‑lait pour certain(e)s. |
Note bonus : 3/6 |
Le réalisateur a beau changer à chaque épisode, la continuité visuelle est de mise avec une photographie crépusculaire mixant éléments romantico‑organiques (racines, bois, forêt, fleurs, cascades et nature luxuriante du Brésil) et imagerie classique du mythe (brouillard, pluie, mer déchaînée, loups…). Le résultat est comme toujours très réussi, hyper‑artificiel, presque irréel, mais bien rendu en HD compte tenu des difficultés et des nombreux effets spéciaux, intégrés à la perfection, notamment en ce qui concerne la transformation physique de Bella. Un ensemble brillant, contrasté à mort, un peu plus chaleureux que lors des précédents opus, sans fausse note ou presque (dans le style…). |
Note image : 5/6 |
Les basses sont toujours de la partie, accompagnées de divers bruitages, craquements, pas, cris, déplacements furtifs dans la forêt, autour de la maison des Cullen. De quoi créer une ambiance d'encerclement angoissante pour qui douterait encore de l'omnipotence des vampires sur les loups.
Les dialogues, quant à eux, sont toujours aussi light. Ce qui permet à la musique de prendre toute (trop ?) la place nécessaire. En bref, du tonus, une charge émotionnelle appuyée et des bruitages punchy à souhait. Peu de différences entre VO ou VF au final, hormis le jeu des comédiens. |
Note son : 5/6 |
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