Omar m'a tuer

Année : 2011
Réalisateur : Roschdy Zem
Casting : Sami Bouajila, Denis Podalydès, Maurice Bénichou
Éditeur : TF1 Vidéo
BD : BD-50, 85', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 02/11/11
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Piste Audiovision 2.0
Sous-titres
Français pour malentendants
Amazon
14,99 €
On se souvient de cet étrange fait divers qui défraya la chronique sociale et judiciaire au début des années 1990 : le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte, dans la cave de sa villa, à Mougins. Sur le mur, des lettres écrites en lettres de sang accusent Omar Raddad (« Omar m’a tuer »), son jardinier. Celui‑ci est arrêté et écroué à la prison de Grasse. Sept années passent, Raddad est gracié (et non innocenté) et sort de prison. Mais aux yeux de la justice, il reste coupable.

En 2006, l’acteur Roshdy Zem passe pour la première fois derrière la caméra et signe un film qui, au détriment de la mise en scène (sans inspiration, statique, digne d’un téléfilm), fait la part belle aux acteurs, et en particulier à Sami Bouajila, qui incarne avec conviction Raddad.

Sur le fond, le film ne prend pas de risque et situe son « J’accuse » moderne du côté de la défense : soit une sorte de message humaniste avec lequel on sera tous d’accord. Zem se concentre sur les faiblesses du dossier de l’accusation, sur les erreurs de procédure, la destruction de preuves qui ont pu conduire à cette erreur judiciaire, et en tire une morale plutôt attendue : Raddad fut, dans une France hantée par le spectre du racisme et de la beaufitude, un épouvantail, un bouc émissaire commode. Dont acte.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 06/04/12
Bonus
- Making of (26')
- Bande-annonce

On s'ennuie déjà beaucoup devant le film, mais c'est encore pire devant le making of. Mieux vaut un bon épisode de Faites entrer l'accusé.
Note bonus : 1/6
Image
Une chouette image en revanche, nette, limpide, précise et lumineuse, une habile mise en époque sans couleurs qui claquent. Dommage que la mise en scène soit si soporifique.
Note image : 5/6
Son
La musique d'Alexandre Azaria (Le transporteur 2, Fanfan la Tulipe, etc.) passe totalement inaperçue, les effets d'ambiance sont rares, le découpage des canaux frontaux basique, mais les dialogues passent sans problème. Une petite piste DTS-HD MA 5.1 sans fard ni paillettes.
Note son : 4/6


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