Marvel's the Avengers

Année : 2012
Réalisateur : Joss Whedon
Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Jeremy Renner, Scarlett Johansson, Samuel L. Jackson, Gwyneth Paltrow
Éditeur : WDSHE
BD : BD-50, 143', toutes zones
Genre : super-héros, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 29/08/12
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS-HD High Resolution 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, tchèque, slovène, hongrois, russe, arabe
Amazon
22,99 €
Sur le papier, et pour les fans de Marvel, The Avengers, c’est un peu le Graal d’une vie, la reformation des Beatles des super‑pouvoirs, la réunion en un seul film des meilleurs super‑héros de la firme qui, depuis des lustres, font bande à part : Iron Man (Robert Downey Jr), Captain America (Chris Evans), Frank Banner alias Hulk (Mark Ruffalo, et non plus Edward Norton), Thor (Chris Hemworth) et deux agents secrets de l’époque de la Guerre Froide, Barton, interprété par le futur Jason Bourne, Jeremy Renner, et Black Widow, veuve noire incarnée par une blonde fameuse (rousse incendiaire ici), Scarlett Johansson.

On imagine combien, dans cette affaire à plus de 200 millions de dollars, le plus dur fut moins de trouver une intrigue principale (ici, Loki, le frère déchu de Thor, dérobe la source d’énergie durable de la Terre et menace l’humanité de destruction), que de parvenir à faire cohabiter tout ce petit monde en un seul film, sans risquer son éclatement : une séquence pour Iron Man, une autre pour Captain America, une autre encore pour Hulk, etc. Comment mettre côte à côte autant de personnages issus de périodes différents de l’Histoire ? Comment combiner l’esthétique vintage de Captain American et les délires futuristes de Iron Man, la mythologie nordique de Thor et les coups de sang dévastateurs de Hulk ? Enfin, comment faire pour que le film ne se transforme pas en guerre d’ego ?

L’homme qui a dû ‑et su‑ résoudre ce dilemme s’appelle Joss Whedon, créateur de la série Buffy, catapulté en 2011 à la tête de l’un des plus gros blockbusters de l’année. Passé un premier quart d’heure plutôt raté et visuellement décevant ‑le vol du cube « Tesseract » par Loki et ses armées de « predators » enragés‑, The Avengers trouve enfin sa vitesse de croisière jusqu’à un final aussi explosif qu’intelligent dans les rues de Manhattan (où l’on se dit que la retenue des séquences de destruction du cinéma d’action post‑11 septembre n’est plus qu’un vieux souvenir de Hollywood).

Une bonne partie du film se déroule ainsi dans des lieux confinés et vise à rendre crédible le sentiment d’une équipe : à coup de punch lines ironiques, cette bande de super‑ego commence par vider son sac et désamorce toutes les critiques : le côté démodé de Captain America, le dandysme d’Iron Man, traité « d’homme dans un costume », le secret de Bruce Banner pour ne pas tomber tout de suite la chemise verte, tout y passe, et joyeusement, sous l’œil de Nick Fury (Samuel L. Jackson), patron du S.H.I.E.L.D et grand‑père bienveillant de ces freaks chargés de sauver la Terre.

Marvel's the Avengers (pour reprendre le titre officiel) s’achève, on s’en doute, par le face‑à‑face furieux entre Loki et ses hordes de vaisseaux insectoïdes vomis en rasades depuis une porte spatio‑temorelle, et nos Avengers dans les rues de New York, transformées à l’occasion en immense théâtre de guerre.

Aussi réussie que celle de Transformers 3, la face cachée de la Lune était illisible et ratée, la séquence finale de The Avengers trouve un équilibre parfait entre effets numériques et images analogiques, moments d’accélération et de pause, plage de suspense et second degré.

Joss Whedon fait ici preuve d’un sens de l’espace, et donc de l’action, indéniable, et réserve à Hulk les moments les plus drôles de ce combat titanesque. Jusque‑là, seul Iron Man (le film), avait réussi à tirer son épingle du jeu Marvel. Marvel's the Avengers vient de le détrôner : c’est bon pour Marvel et Holllywood (le dernier plan du film laisse la porte ouverte à une suite) et pour ceux qui pensaient qu’un film de super‑héros était forcément un navet. Voici, enfin, un film qui leur prouvera le contraire.

Et pour les aficionados les plus hardcore, ce Blu-Ray livre en toute fin de générique une séquence inédite en salles françaises, muette et d'une dizaine de secondes (dernière photo ci-dessous). Et pour cause, elle fut tournée le lendemain de la Première aux États‑Unis (Joss Whedon a profité de la présence de tous ses comédiens pour leur donner rendez‑vous le lendemain sur le plateau !). Un petit mois plus tard, le film sortait en salles sur tout le territoire US avec la séquence en plus, rajoutée numériquement par les cinémas à la fin du générique (comme une playlist !). Tout ça pour quoi, nous direz‑vous ? Eh bien on y voit nos super‑héros, rincés, en train de savourer un kebab après leurs exploits (cf. invitation lancée par Stark à ses comparses au plus fort de la bataille finale). Dernière info, Chris Evans/Captain America, déjà engagé sur un autre tournage, se tient le visage dans sa main droite pour masquer sa barbe.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 27/08/12
Bonus
- Bêtisier en HD (4')
- Huit scènes coupées en HD (15')
- Court métrage Édition unique Marvel N°47 en HD (11')
- Coulisses du tournage en HD (6')

Une toute petite section bonus qui ne vous emmènera malheureusement pas dans les coulisses de tournage. Ou si peu. Le module éponyme de 6' est un gros teaser promo et il ne faudra pas compter sur lui pour lever le voile sur les effets spéciaux ou la préparation des acteurs.

Par contre, une fois n'est pas coutume, le bêtisier vous décrochera quelques sourires. Tout comme le court métrage Édition unique Marvel N°47 dévoilant un Bonnie & Clyde des temps modernes, braquant les banques avec une arme extraterrestre surpuissante tombée du ciel lors de la séquence finale de The Avengers. Comme d'habitude avec Marvel, on se dit que ce court sent bon une suite…

Enfin, les scènes coupées rendent notamment hommage à la comédienne Cobie Smulders, qui interprète l'agent Maria Hill aux côtés de Nick Fury. Son rôle était un peu plus développé au départ, et on l'on se dit que la miss a du potentiel… Une chose est sûre, on la verra dans le prochain Iron Man 3 en début d'année prochaine.
Note bonus : 3/6
Image
Pas de suspense inutile. Le rendu de HD de The Avengers est (quasiment) une merveille. Nous l'avons d'ailleurs mentionné dans la critique du film, un des grands défis du long métrage était sans doute de faire cohabiter dans un même cadre différents styles graphiques, différents univers et différentes périodes de l'histoire (entre le très désuet Captain America et le résolument high‑tech Iron Man, il y avait un gouffre…).

Mission réussie donc pour Joss Whedon, qui opte pour le réalisme et ancre tous ses personnages dans la ville de New York. La scène de l'héliporteur sortant des eaux est là pour assurer le show et la référence aux comics d'origine, mais le reste du temps, la dream team de Nick Fury évolue en terrain connu, entre automobilistes apeurés et serveuses en socquettes (on entre à peine dans la nouvelle tour Stark).

Hormis l'ouverture (vraiment peu mémorable, presque ringarde), le film déroule un à un ses atouts : la silhouette parfaite de Black Widow, les yeux furibards de Hulk, les muscles saillants de Thor, la carapace de Iron Man…, jusqu'à un final grandiose où les effets spéciaux dominent dans le ciel comme sur terre. Pas un défaut à l'horizon, pas un plan flou, pas une ombre au tableau. On prend alors conscience de la prouesse technologique (on n'a jamais vu un générique aussi touffu en noms côté trucages !), sans être, comme parfois avec la HD, agressé par des effets spéciaux trop visibles (chapeau aux comédiens d'ailleurs, pour qui les fonds verts ne doivent désormais plus avoir de secret).

Sans jamais franchir les limites de la démesure et du ridicule, The Avengers en met plein la vue avec ses noirs optimums, sa balance des couleurs raffinée, sa précision d'enfer et ses contrastes super‑boostés. Voici un master qui sied parfaitement à nos installations high‑tech, avides de bandes démo capables de nous plonger au cœur du spectacle.
Note image : 6/6
Son
Côté son, mention spéciale au thème du film (Alan Silvestri a déjà officié sur Captain America, La nuit au musée 2, Retour vers le futur, Abyss, À la poursuite du diamant vert…) et au design sonore fait de mille et un gimmicks audio illustrant parfaitement les performances hors normes des super‑héros. Si l'on regrette la présence quasi constante de la musique, même lorsque l'action ne le nécessite pas, le travail sur les bruitages est exemplaire.

Autre remarque, les enceintes Surround Back ne bénéficient pas, ou peu, de bruitages spécifiques. Elles servent surtout à donner plus d'emphase encore à une spatialisation déjà de belle ampleur. Le résultat est merveilleusement réussi et plonge littéralement le spectateur au cœur de l'action, aux côtés des super‑héros.

Du marteau de Thor et ses ondes d'infragraves aux craquements induits par le poids de Hulk, les détails sonores permettent de plonger la tête la première dans l'aventure. Et une fois n'est pas coutume, la VF DTS-HD High Resolution 7.1 (et son débit pourtant largement inférieur à celui de la VO DTS-HD Master Audio 7.1 : 2 Mbps bloqués contre parfois 7 Mbps) fait le show elle aussi. Les quelques différences à noter entre les deux pistes sont même parfois à l'avantage de la première. C'est dire si ces deux bandes‑son sont une réussite et proches l'une de l'autre.
Note son : 6/6



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