Indiana Jones et le temple maudit - Indiana Jones l'intégrale

Indiana Jones and the Temple of Doom
Année : 1984
Réalisateur : Steven Spielberg
Casting : Harrison Ford, Dan Aykroyd, Kate Capshaw, David Yip
Éditeur : Paramount
BD : 5 BD-50, 118', zone B, THX
Genre : aventures, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 19/09/12
Prix ind. : 60 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, allemand, danois, finnois, suédois, norvégien
L’archéologue le plus célèbre de la planète a enfin droit à son coffret Blu-Ray. À l’instar de Luke Skywalker, le héros de Star Wars, Indiana Jones est devenu l’un des personnages mythiques du cinéma.

C’est en 1977, lors d’une rencontre entre Steven Spielberg et George Lucas à Hawaii, que germe l’idée du film. George Lucas savoure alors le triomphe de Star Wars et Steven Spielberg est empêtré dans Rencontres du 3e type. Au cours de la discussion, Spielberg fait part à Lucas de son désir de tourner un épisode de James Bond. Il en a même parlé à la United Artists, qui n’a pas donné suite (n'a pas des origines anglaises qui veut…). Lucas raconte alors l’histoire d’un archéologue appelé Indiana (comme son toutou bien‑aimé, un sublime mâle husky), à la fois séducteur mondain et aventurier, débrouillard et drôle, avec toujours un fouet à portée de main et un chapeau vissé sur la tête. Spielberg est enthousiasmé.

Après moult tergiversations du côté du clan Lucas (Philip Kaufman au départ avait été désigné pour le mettre en scène, avant que Lucas ne reprenne la main sur le projet), Lucas décroche son téléphone et compose le numéro de Spielberg : il vient d'assister à la Première de Rencontres du 3e type et offre immédiatement le siège de réalisateur à son ami.

Spielberg contacte alors le scénarise Lawrence Kasdan, qui boucle la première mouture du script en moins de quatre mois. Le trio Kasdan/Spielberg/Lucas est lancé. De réunions en cessions enregistrées, chacun propose ses idées. C’est d’ailleurs à George Lucas que l'on doit la séquence d'ouverture des films, dans la grande tradition des pré‑génériques des épisodes de 007.

Mais tous les studios de Los Angeles refusent d'investir dans l’aventure, sauf Paramount, qui avait déjà refusé le script de Star Wars en 1976. Les pontes imposent toutefois leurs conditions suite au gouffre de 1941, comme un système de pénalités (avec amendes) en cas de dépassement de budget. Il n’y a donc pas une minute à perdre, d’autant que certaines séquences doivent être tournées en Tunisie, à Hawaii ou encore aux studios Elstree de Londres (superstitieux, Lucas souhaite retourner dans le studio qui avait accueilli les plateaux de Star Wars).

Frank Marshall est intronisé producteur en deux minutes top chrono, tandis que Lucas assume le rôle de producteur exécutif. Vient alors le moment crucial du choix des comédiens. Spielberg pense à Tom Selleck, qui tourne même des bouts d'essai (à découvrir dans les bonus du coffret). Mais la chaîne CBS, qui vient de tourner le pilote d’une série baptisée Magnum, ne souhaite pas laisser Tom Selleck vaquer à d’autres occupations. C’est finalement Harrison Ford, le Han Solo de Star Wars, qui décroche le rôle. Une aubaine pour Spielberg qui, grâce à Harrison Ford, fait la connaissance de Melissa Mathison (épouse du comédien). La jeune femme deviendra plus tard la scénariste d’E.T. Le rôle de la compagne d’Indiana Jones est enfin confié à Karen Allen, dont les tâches de rousseur et le talent charment immédiatement Spielberg.

Après six mois de préparation, l’heure du tournage sonne enfin. 76 jours plus tard, les prises de vue sont bouclées. Il ne reste plus qu’à intégrer les effets spéciaux conçus par ILM (Industrial Light & Magic). Les délais de la Paramount (87 jours) sont respectés, tout comme le budget. En bon gestionnaire, George Lucas n’a d’ailleurs pas hésité à louer des stock‑shots d’autres films afin de diminuer les coûts de production. Ainsi, le DC‑3 d’Indiana Jones volant au‑dessus de l’Himalaya provient du remake d’Horizons perdus réalisé en 1973. Une autre scène est tirée de L’odyssée du Hinderbourg (1975). Plusieurs séquences de combat, jugées trop coûteuses, furent également abandonnées et le nombre de figurants fut largement diminué. Autant de petites concessions pour un film finalement nerveux et surprenant. Dès sa sortie, il est couronné de succès et enterre tous les autres films sortis la même année.

Trois ans plus tard, Spielberg et Lucas remettent le couvert dans un récit tout aussi trépidant mais plus noir scénarisé par Willard Huyck et Gloria Katz. Puis un autre volet en 1989. En 2008, Harrison Ford désire rempiler et réussit à convaincre toute l'équipe. Ce sera Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal. Quant à un éventuel cinquième épisode, cela semble plutôt incertain. Pas de « MacGuffin » à l'horizon (l’arche d’alliance dans Les aventuriers de l’arche perdue, les pierres de Sankara dans Le temple maudit, le Graal dans La dernière croisade), et surtout plus de Lucas, qui a laissé les rênes de son studio à Kathleen Kennedy.

Nouvel épisode ou pas, c'est toute l'histoire de cette saga mythique que ce nouveau coffret Blu-Ray brosse à travers ses très nombreux documents d'archives. Une vraie réussite qui fait largement oublier les manquements techniques de ce premier opus.
Eric Le Ven - Publié le 05/10/12
Bonus
- Le tournage des Aventuriers de l'arche perdue (57')
- Making of des quatre films (dont deux pour Les aventuriers de l'arche perdue) (209')
- Dans les coulisses : cascades, son, musique, lumière, effets, accessoires, post‑production… (150')
- Bandes-annonces

C'est le cinquième disque qui rassemble l'intégralité des bonus de cette édition HD. Prévoyez plusieurs heures de visionnage tant les documents d'archives sont nombreux et passionnants (et surtout pas trop redondants). Entre interviews récentes, focus ciblés et making of d'époque, c'est toute la création de la saga que vous allez découvrir, depuis les coulisses, en compagnie de Lucas, Spielberg et Ford.

Les amateurs d'anecdotes de tournage feront le plein comme jamais (voir celle des milliers de serpents expédiés en urgence de Hollande pour une scène…) ; les passionnés de direction d'acteur découvriront Spielberg mimer et exécuter toutes les scènes à ses comédiens jusque dans les moindres mimiques ; les amis des animaux seront ravis d'apprendre que les trois personnages principaux de la saga portent le nom de chiens chers à l'équipe (notamment Indiana pour le husky de Lucas) ; les stylistes en herbe auront les yeux qui brillent devant la robe de Kate Capshaw (Le temple maudit) et ses perles anciennes chinées pendant toute une vie par une costumière de talent, qui sera finalement parachutée en urgence à Londres dans une suite de luxe pour réparer les accrocs sur ladite robe, à moitié dévorée par un éléphant quelques jours auparavant…

Bref, autant de morceaux de choix dévoilant un cinéma presque artisanal, appartenant à une autre époque. Et pour cause, le premier film, tourné avec un budget de 20 millions de dollars, n'avait d'autre but de ressembler à un « serial du samedi soir », tourné à l'époque pour presque rien et bourré d'aventures exotiques.
Note bonus : 6/6
Image
Après la déception technique au niveau de l'image des Aventuriers de l'arche perdue, le deuxième film de la quadrilogie (pour le moment…) fait‑il mieux, alors qu'il a seulement été tourné trois ans plus tard, et surtout, qu'il n'a pas bénéficié, comme le premier épisode, d'une restauration, mais d'une remasterisation ? Réponse : oui.

Alors que la luminosité et les couleurs ont été largement boostées sur le premier film, ici, c'est la chaleur de l'image, ses noirs denses et ses tonalités velues qui sautent aux yeux. Mise à part l'ouverture du film d'inspiration plus laiteuse et granuleuse d'origine (le fameux spectacle de danse chinoise avec Kate Capshaw dans sa robe à une blinde), on note immédiatement la différence de qualité entre les deux films.

Certes, quelques mises au point sur les visages ou les yeux des comédiens manquent encore pour nous satisfaire pleinement, mais le film prend peu à peu son rythme de croisière, de jour comme de nuit (c'est notamment là que le bât blesse sur le premier film). Ici, même les ellipses symbolisant les voyages d'Indy entre les continents se montrent sous un bien meilleur jour. Pas de points blancs, rayures et autres défauts en vue non plus. Quant aux effets spéciaux, supervisés par un certain David Fincher, ils s'intègrent plutôt bien au film, sans que la HD ne pointe exagérément leur présence.

En fait, ce sont surtout les arrière‑plans qui apparaissent vaporeux, parfois peu définis et troubles. Et même si les noirs sont corsés (d'ailleurs, on note la présence de fourmillements dans certaines scènes les plus sombres), l'ensemble du film entre de plain‑pied dans la HD avec une lisibilité quasi-parfaite pour ce film aux nombreuses séquences de pénombre ou de faible éclairage.
Note image : 5/6
Son
John Williams, encore et toujours ! Le label THX du coffret se fait sentir et l'on monte encore d'un cran par rapport au film précédent côté présence sonore et activité arrière. Cette VO DTS‑HD Master Audio 5.1 (VF Dolby Digital fade en comparaison) accompagne pleinement le film et parvient même à faire le gros dos sur les scènes d'action. Et ça démarre en beauté et en chorégraphie avec Kate Capshaw en danseuse chinoise avant une bagarre générale qui donne clairement le ton du film. Un très bon rendu sonore donc, impactant et trébuchant. Pas mal.
Note son : 5/6



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