par Cédric Melon
13 mars 2014 - 09h32

Masters of Sex saison 1

année
2013
Créateur
InterprètesMichael Sheen, Lizzy Caplan, Caitlin Fitzgerald, Nicholas D'Agosto, Teddy Sears
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Écrite par Michelle Ashford (The Pacific) et réalisée par John Madden (Shakespeare in Love), la première saison de Master of Sex met en scène l’histoire vraie du gynécologue William Masters (Michael Sheen, producteur de la série) et de son assistante Virginia Johnson (Lizzy Caplan vue dans Cloverfield), pionniers de la recherche en sexologie dans l’Amérique puritaine des années 50.

Masters of Sex saison 1, c’est l’adaptation réussie d’une biographie éponyme de Thomas Maier. Dès le départ, les auteurs assument leur sujet de manière frontale et réussissent même l’exploit de ne jamais basculer dans la vulgarité. Les scènes de sexe restent soft, « interprétatives » médicalement parlant. Dès lors, « l’observation » de l'intimité des patients prend systématiquement le pas sur le voyeurisme, ce que beaucoup d'autres séries ‑sur des sujets pourtant très éloignés‑ ne parviennent même plus à faire.

Dans Master of Sex, ce sont davantage les personnages et le contexte historique puritain qui donnent tout son sel au propos, souvent drôle et émouvant d'ailleurs. La stérilité de son héros, les sentiments de son assistante, la tension sexuelle qui en résulte, sont autant de facteurs humains indissociables de l’étude atypique qu'ils sont en train d’effectuer. En filigrane, un petit rappel de l'évolution de la condition féminine et de la maîtrise du corps des femmes par elles‑mêmes ne fera de mal à personne.

Une série à l'atmosphère mystérieuse et atypique, doublée d'un casting au (à ?) poil.

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Tous publics
Prix : 34,99 €
disponibilité
13/03/2014
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, arabe, danois, finnois, hindi, norvégien, suédois
8
10
image
Zéro défaut sur ce master chaud comme la braise. Mention particulière à la reconstitution soignée des Fifties, que ce soit dans le stylisme, les décors ou les accessoires. Texture qui va bien, couleurs limitées mais pointues, lisibilité de tous les instants, voici de la belle HD pour une série soignée.
7
10
son
Contre toute attente, la VO regorge de détails. Tout est mesuré bien sûr, mais la partie sonore n'a pas été oubliée malgré le sujet plutôt intimiste. On apprécie le pep's des dialogues et leur limpidité, les titres musicaux envoyés avec force en fin de chaque épisode et la spatialisation aérée de l'ensemble. Pas impressionnés plus que cela, mais pas déçus non plus.
0
10
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