- | Nouvelle-Zélande, pays de la Terre du Milieu, partie 2 (7') |
- | Peter Jackson vous invite sur le tournage à travers la Forêt Noire, Lacville et Dale pour découvrir la réalisation des scènes‑clés du film (40') |
- | Quatre vidéos de production : coulisses techniques du film (37') |
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- | Bande-annonce de Le Hobbit : un voyage inattendu en version longue |
- | Bande-annonce du jeu vidéo |
- | Film en Blu-Ray 2D et DVD |
- | Copie digitale Ultraviolet |
Comme sur le premier volet, le petit guide touristique 100% Nouvelle‑Zélande est toujours là : malgré son trop court minutage (7'), c'est un ravissement pour les yeux. On embarque ainsi en hélico aux côtés des comédiens qui se rendent sur les lieux de tournage pour leur scène : montagnes enneigées, rivières magiques, plaines verdoyantes ou pierriers arides, Peter Jackson a sélectionné avec soin les meilleurs spots, qu'il connaissait parfois depuis l'enfance.
Le gros morceau de ces bonus est la section « Peter Jackson vous invite sur le tournage ». 40 minutes pour vivre en accéléré une journée de tournage. Au programme : bénédiction de l'équipe par les Maori, 1 100 techniciens à l'œuvre (en nocturne pour l'équipe déco qui travaille d'arrache‑pied toutes les nuits depuis près de six mois), ateliers prothèses, instants d'intimité avec les Nains dans leur caravane, moments de flottement entre deux prises (ou l'art de faire des siestes‑éclair), confidence de la cantinière qui s'étonne que les races se rassemblent entre elles pour le déjeuner (les Elfes avec les Efles, idem pour les Nains et les orques…). Bref, c'est toute la vie d'une équipe de film qui est montrée ici, dans le sillage de Peter Jakson, son mug perpétuellement à la main. La dernière partie, « Quatre vidéos de production », pointe des aspets particuliers du tournage comme les accessoires et costumes (un film comme celui‑ci peut nécessiter la création de 2 000 objets rien que pour une scène !), ou encore l'enregistrement de la musique en compagnie du réalisateur et de Howard Shore. Un bonheur de cinéphile. |
Note bonus : 6/6 |
Alors, cette 3D ? Pas mal, mais pas essentielle… Le film étant très sombre et la 3D s'accommodant davantage des espaces lumineux, l'effet attendu n'est pas vraiment au rendez‑vous sur toute la longueur du film. Heureusement, certains passages rattrapent le coup comme les intérieurs des maisons de Lacville éclairés à la bougie ou l'envolée de papillons au‑dessus de la canopée de la Forêt Noire (très beau passage). Les morceaux de bravoure en 2D (la descente des rapides dans des tonneaux, l'or de Smaug…) ne correspondent donc pas aux meilleurs moments 3D. Même Smaug n'est pas aussi impressionnant qu'espéré en 3D (mais déjà tellement beau en 2D…). Vous pouvez d'ailleurs le constater en enlevant vos lunettes du bout du nez, la plupart du temps, le film est visible en 3D presque sans dédoublement d'image, preuve que la 3D est ici un bonus, et non une fin. D'où notre note technique de quatre étoiles sur six.
En 2D, la sensation de rendu un peu vidéo de la première trilogie a définitivement plié bagage pour laisser place à une image toujours aussi belle et typique mélangeant les prises du vues réelles captées en pleine nature, les reconstitutions en studio sur place en Nouvelle‑Zélande et l'imagerie virtuelle signée Weta Workshop, la société de Peter Jackson. Le tout est assemblé avec art et confère à l'ensemble un environnement de conte de fées merveilleux et enfantin. Ainsi, on se délecte de découvrir de nouveaux lieux comme Lacville, la cité lacustre, ou encore l'antre du dragon, dormant sur des tonnes d'or. Mention spéciale d'ailleurs à Smaug, absolument magnifique de réalisme et présent tout au long d'une séquence conséquente. On imagine à peine le travail réalisé en amont rien que pour ce passage. Évidemment, la photographie corsée en noir et fortement contrastée apporte la touche lugubre nécessaire au récit. Zéro défaut de master. Grandiose. En 2D, le film remporte le maximum d'étoiles côté image. |
Note image : 4/6 |
On commence par la VO 7.1, notre piste préférée. Bien que bénéficiant d'un mixage identique à celui de la VF, son débit presque deux fois plus important (on titille à plusieurs reprises les 6,4 Mbps contre 3,4 pour la VF) change la donne au niveau de l'impact et de la pression acoustique. Tout est plus terrible en VO, notamment les basses qui viennent vous chatouiller l'échine avant de finir leur course folle le long des murs. Ces salves dévastatrices restent éparses tout en long du film et ne nous fatiguent pas outre mesure. Un bon point.
Autre point positif de la VO, les voix plus appropriées à l'ambiance du film. Celle du dragon est caverneuse à souhait et participe grandement à l'immersion au cœur de l'action. À propos des voix, notons par exemple que celle de Smaug est étrangement dispatchée à l'arrière en VF. Ce n'est pas mauvais en soit, juste différent et inhabituel. La bande-son du compositeur Howard Shore brille quant à elle par sa fusion avec l'action. Son mixage au cordeau avec les dialogues relève du grand art. Bravo. |
Note son : 6/6 |
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