par Carole Lépinay
29 août 2014 - 10h48

Velvet Goldmine

année
1998
Réalisateur
InterprètesChristian Bale, Jonathan Rhys-Meyers, Ewan McGregor, Toni Collette, Eddie Izzard, Emily Woof
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

New York, 1984. Le journaliste britannique Arthur Stuart (Christian Bale) a pour mission d'écrire un article sur une ancienne star du glam rock, Brian Slade (Jonathan Rhys‑Meyers), lequel tira sa révérence d’une façon spectaculaire vingt ans auparavant. Stuart, lui‑même fan du chanteur, entreprend ainsi son investigation et part à la rencontre de Cecil (Michael Feast), Mandy (Toni Collette) et Curt Wild (Ewan McGregor), respectivement manager, épouse et amant de la star évaporée.

« Même si ce qui va suivre est de la fiction, il faut monter le son au maximum » : cette recommandation inaugurale dépeint globalement la teneur mâtinée de Velvet Goldmine, sorte d’exploration fantasmée d’un âge d’or musical promis à l’éternel recommencement.

Car le fil de l'enquête, fortement inspiré du récit éclaté de Citizen Kane, entraîne Stuart, et tant d’autres anciens jeunes, à se remémorer l’énergie ravageuse de cette époque, pour la contempler au bout du compte dans un rétro vieillissant et désenchanté.

Pépite hybride et kitsch à souhait réalisée par Todd Haynes (Loin du paradis, I’m not there), Velvet Goldmine rend hommage à la beauté androgyne des icônes glam rock, travesties en créatures interstellaires ou parées de strass et couleurs tapageuses, comme pour mieux dissimuler leurs pendants déceptifs.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
28/05/2014
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Français
7
10
image
Le film ne date que de 1998, mais la texture de cette copie HD n'est pas follement emballante. Si le niveau de détail et le relief général s'avèrent meilleurs que sur le DVD, les contrastes et la granulation omniprésente ne permettent pas à l'image de briller comme on l'espérait sur grand écran.
8
10
son
Impossible de visionner le film en VF tant la piste stéréo est écrasée et amorphe. Passez illico en VO DTS-HD Master Audio 5.1, vous vous rendrez alors immédiatement compte de la différence en termes de dynamique, d'ampleur et de stature. C'est le jour et la nuit.
3
10
bonus
- Making of (26')
- Bandes-annonces
Un petit condensé explicatif et illustratif sur le film. Dispensable mais pas déplaisant.
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