par Carina Ramon
12 juin 2014 - 15h28

True Blood saison 6

année
2012
Créateur
InterprètesAnna Paquin, Stephen Moyer, Alexander Skarsgard, Ryan Kwanten, Sam Trammell, Rutina Wesley
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Après des hectolitres de sang versés, des dizaines d'histoires mystico‑féeriques tirées par les cheveux et autant de parties de crocs en l'air entre vampires, fées, polymorphes, loups‑garous et humains ‑consentants ou non‑, il est grand temps que True Blood tire sa révérence dès la saison prochaine, annoncée comme plus solide, mais aussi plus hot que les précédentes.

Car il faut bien avouer qu'hormis les personnages auxquels nous sommes désormais attachés (la série ne serait pas la même sans son trio de comédiens charismatiques que sont Anna Paquin, Stephen Moyer et Alexander Skarsgard), True Blood saison 6 ressemble à une sorte de flan visqueux, certes léger mais insipide. Trop de fun tue définitivement le fun. Et ce n'est pas cette thématique religieuse de pacotille (croire en Lilith ou pas, Dieu de tous les vampires) qui nous rendra tout ce qui faisait le charme des premières saisons, soit un érotisme assumé toutes « espèces » confondues, un second degré ravageur et une certaine vision du monde plutôt politiquement incorrecte et rafraîchissante dans l'univers de la série TV.

Rien de tout cela ici, mais des percées gore bien tranchantes et quelques effeuillages qui n'ont pas froid aux yeux (les amoureux de Sookie/Anna Paquin ne regretteront pas le voyage). En espérant que l'ultime saison ne nous laisse pas une impression mitigée et fasse de cette série gentiment barrée un petit monument à vénérer.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 49,99 €
disponibilité
18/06/2014
image
1.78
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS 2.0
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, portugais, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois
10
10
image
La patte True Blood est toujours là, entre ses délires féeriques très hamiltoniens et ses univers sombres volontiers sanguinolents. Le rendu est en tout cas impeccable, la lisibilité efficiente et les contrastes forcements aiguisés. Que vous soyez plutôt abdos d'Alcide, fessier d'Eric ou jolies courbes de Sookie, vous serez servi. Et en HD s'il vous plaît.
10
10
son
De plus en plus gore, soyez prévenu, déflagrations il y aura. Des salves de basses et divers bruitages bien tassés prêts à vous dénuquer. Sans compter tout l'environnement sonore idéalement travaillé de la série, lui conférant une allure toujours aussi cossue. À ce jeu-là, la VO et son débit sept fois supérieur à celui de sa consœur française DTS mi-débit l'emporte haut la main.
3
10
bonus
- Coulisses des épisodes en VO non nous-titrée (37')
- Résumé de la saison 5 (4')
- Commentaires audio sur les épisodes 4, 6, 7, 9, 10 en VO non nous-titrée
- Dossier Vamp Camp interactif en VO (32')
- Portrait de tous les personnages de la série, présents et passés (6')
Beaucoup d'efforts interactifs pour pas grand-chose (voir le dossier Vamp Camp assez laborieux, dévoilant les analyses des scientifiques chargés d'étudier les vampires sous toutes les coutures) et surtout très peu de coulisses, d'images backstage ou de suivi de processus de création en compagnie des scénaristes. À noter, la petite bafouille de Stephen Moyer (le vampire Bill), réalisateur du premier épisode.
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