Duels
Swelter
Année : 2014
Réalisateur : Keith Parmer
Casting : Jean-Claude Van Damme, Lennie James, Grant Bowler, Alfred Molina, Josh Henderson, Freya Tingley
Éditeur : Seven7
BD : BD-50, 96', zone B
Genre : action, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 18/06/14
Prix ind. : 14,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.40
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HD 1 080p (VC-1)
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16/9
Bande-son
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Français DTS HD Master audio 5.1
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Anglais DTS HD Master audio 5.1
Bishop, un ancien braqueur de banques ayant perdu tout souvenir de son ancienne vie, est devenu le shérif intransigeant d'une petite ville. Après dix ans d'incarcération, ses anciens complices menés par l'impitoyable Cole le traquent pour retrouver le magot de leur dernier casse, que Bishop aurait gardé pour lui.
Sur un prétexte scénaristique tenant sur une douille vide, le réalisateur Keith Parmer livre un paresseux croisement entre l'esthétique « péquenot du Sud profond » chère à Quentin Tarantino et les duels à l'arme à feu tels que les a immortalisés Sergio Leone. Problème : Parmer n'a strictement aucun style.
On oublie donc l'ambiance crasseuse espérée pour une esthétique « redneck » si artificielle qu'on la dirait sortie d'un clip vidéo. Même lors des rares duels (un comble), Parmer est aux abonnés absents : au lieu de la géniale dilatation temporelle de Leone (dernier duel du Bon, la brute et le truand) ou d'une chorégraphie mortellement millimétrique (final légendaire de Il était une fois dans l'Ouest), le spectateur n'a… rien à se mettre sous la dent.
La modernisation des scènes de duel tient juste au changement d'armes, les Colt d'antan font place à des armes automatiques. Pour le reste, le coup part et puis c'est tout. À l'image de l'ultime duel entre Bishop et Cole, censé être le climax du film et pourtant plié en deux secondes chrono.
L'unique petit attrait de Duels tient, si l'on est enclin à la mansuétude, à une participation atypique de Jean‑Claude Van Damme qui réussit à donner un peu de gravité et d'humanité à un personnage de second plan malgré des scènes globalement très mal dialoguées.
Paco Altura - Publié le 25/06/14
Bonus
Image
Des images légèrement dégradées pour adopter un pseudo look Grindhouse, mais cet effort très artificiel cache une photographie totalement dénuée de personnalité. Le master est correct mais, comme tout le reste, sans qualité particulière. |
Son
VF ou VO même tonneau : quelques ambiances discrètes, des coups de feu surboostés, des dialogues bien frontaux. L'unique moment où votre Home Cinéma se réveillera sera lors de l'évasion spectaculaire sinon originale de Cole. On est dans le territoire finalement pas si désert que ça du moyen de gamme sans trait saillant. |