Robocop

Année : 2014
Réalisateur : José Padhila
Casting : Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish
Éditeur : Studiocanal
BD : BD-50, 118', zone B
Genre : science-fiction, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 05/06/14
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français audiodescription
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants, anglais
Amazon
23,90 €
Commençons par répondre à la question qui fâche : quel intérêt à produire aujourd’hui le remake d’un film de 1987, Robocop, classique de la série B hargneuse et pamphlétaire réalisé par l’inimitable Paul Verhoeven ? Aucun bien sûr, sinon de capitaliser sur un titre qui allume dans l’esprit du jeune spectateur quelques lanternes et de permettre à un jeune réalisateur d’origine mexicaine, José Padhila, de se faire la main pour son entrée à Hollywood.

Si l’argument est resté le même (un cyborg mi‑homme mi‑machine est créé par une entreprise de sécurité afin de faire régner la paix dans les rues de Detroit), ce remake de Robocop n’emprunte pas le même chemin que son illustre aîné. À commencer par la séquence mythique du film de Verhoeven dans laquelle l’inspecteur Murphy (Peter Weller) était déchiqueté par un gang de la ville et rendu (presque) mort à sa femme et son fils. Padhila, lui, substitue à cette séquence inaugurale une simple explosion de voiture, modernise la situation (le prologue post 11‑septembre dans un pays du Proche‑Orient avec des robots pacificateurs et des médias de type Fox News à la botte sécuritaire des Conservateurs), et centre l’essentiel de son film sur la relation prométhéenne et tourmentée entre son créateur (très bon Gary Oldman) et sa créature (Joel Kinnaman, peu convaincant).

Le désir de ne pas raboter la part politique du Robocop de Verhoeven est à mettre au crédit de ce film qui, contre l’enchaînement un peu bêta et attendu de gunfights, préfère ralentir son rythme et creuser le sillon psychologique de son film. La séquence où Murphy découvre ce qui reste de lui sous l’armure, c’est‑à‑dire pas grand‑chose hormis une trachée, un visage et une paire de poumons, offre une vision troublante et signale combien cet honnête remake relève plus du tragique que de la SF. Une semi‑surprise.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 17/07/14

Cinécult' Paul Verhoeven, esprit rebelle :

Paul Verhoeven naît à Amsterdam en 1938. En 1971, fort d’un doctorat de mathématiques, il se lance dans le cinéma. Après quatre films méconnus (Business is Business, Turkish Delight, Cathy Tippel et Soldier of Oranje), Verhoeven livre coup sur coup les deux films phares de sa période hollandaise : Spetters, vision clinique du désœuvrement de la jeunesse, et Le quatrième homme, fable onirique nourrie par les délires sado‑maso‑christiques d’un écrivain alcoolique et homosexuel. Auréolé de plusieurs prix à travers le monde (dont celui du Prix spécial du jury au festival d’Avoriaz en 1984), Verhoeven met en chantier La chair et le sang en 1985, un western médiéval.

Lire la suite
Bonus
- L'illusion du libre‑arbitre (8')
- Protéger et servir (6')
- La combinaison de Robocop (15')
- Scènes coupées (5')
- Copie digitale
- Bande-annonce

La raison d'un tel remake, l'arrivée étonnante de José Padhila sur le projet, la conception des armes et de la combinaison de Robocop (imprimée en 3D pour les parties extérieures), voici globalement de quoi satisfaire notre curiosité sans pour autant entrer dans le fond des choses.
Note bonus : 3/6
Image
Froide et presque « informatique », cette image ne fait pas un pli. C'est du solide sans être tape‑à‑l'œil et parfaitement lisible du début à la fin. Zéro défaut donc et une mention spéciale pour la scène qui restera : la découverte par Murphy de son corps mutilé sous l'armure. Déstabilisant…
Note image : 5/6
Son
Cela ne se joue à rien entre VO et VF hormis le jeu des comédiens, plus naturel et crédible en VO. Même les basses sont équivalentes. Cela dit, en VF, le niveau sonore de la scène Surround est légèrement supérieur, mais cela ne se traduit pas vraiment par une débauche sonore, loin de là. Reste que ce film repose beaucoup sur son univers techno, particulièrement bien rendu du côté du design sonore.
Note son : 5/6


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