Banshee saison 1

Année : 2013
Créateurs : Jonathan Tropper, David Schickler
Casting : Antony Starr, Ivana Miličević, Ulrich Thomsen, Frankie Faison
Éditeur : Warner
BD : 4 BD-50, 10 x 52', zone B
Genre : action, couleurs
Interdiction : tous publics (accord parental indispensable)
Sortie : 09/07/14
Prix ind. : 29,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS 5.1
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand
Amazon
27,99 €
La nouvelle série produite par Alan Ball (True Blood) est une série B singulièrement musclée, violente, torride et décomplexée, à réserver à un public adulte. Plaisir (coupable) garanti !

Dans un coin paumé de Pennsylvanie, un homme fraîchement libéré de prison « honore » une serveuse généreusement siliconée dans la réserve d’un bar miteux où il vient de vider sa première bière tiède d’ex‑taulard, juste avant de trépaner à coups d’enclume deux braqueurs patibulaires et de s’improviser shérif de Banshee (nom du patelin en question).

Il ne faut pas dix minutes au premier épisode de la nouvelle série produite par Alan Ball (Six Feet Under, True Blood) pour donner le ton. Le héros de Banshee, Lucas Hood (l’acteur néo‑zélandais Antony Starr), est un voleur professionnel qui vient de purger quinze ans de prison. Une fois dehors, son seul et unique but est de retrouver son ex‑complice, sa compagne d’antan (la très belle Ivana Miličević) qui, depuis, a refait sa vie dans la petite bourgade avec un autre homme. Traqué par des tueurs sanguinaires, Lucas Hood va, par un incroyable concours de circonstances, devenir le shérif de Banshee et se confronter à un riche industriel amish, psychopathe et ultra‑violent dont le nom sonne à lui seul comme un programme : Kai Proctor.

Autant dire qu’il se passe beaucoup de choses pendant cette première saison de Banshee. À l’instar des séries B les plus audacieuses, les auteurs Jonathan Tropper et David Schickler revendiquent en permanence l’appartenance de la série au genre : si Banshee est un mélange savoureux de western poussiéreux et décomplexé, sorte de Justified sous adrénaline, la série fait avant tout référence aux magazines pulp, ces comics populaires bon marché dont s'est inspiré Quentin Tarantino pour écrire et réaliser son Pulp Fiction.

Sexe sulfureux, action premier degré et personnages bien trempés, voici « le thriller pulp » selon les propres mots de Alan Ball. Le résultat est cathartique et recèle même quelques séquences plutôt dérangeantes.
Cédric Melon - Publié le 15/07/14
Bonus
- La ville des secrets en VO non sous-titrée (4')
- Webisodes Les origines en VO non sous‑titrée (34')
- Quelques planches du comic book (1')
- Le crash du bus de New York City en VO non sous-titrée (2')
- Divers commentaires audio en VO non sous-titrée
- Trailer saison 2 (1')
- Signification du code du générique (2')
- Scènes coupées (9')

Il ne faudra pas compter sur ces bonus pour entrer dans les coulisses du show. Seul le court module sur les effets spéciaux du crash du bus de New York City (en ouverture de la série) en dit plus sur le tournage. Rien sur le travail des scénaristes malheureusement, dans un ensemble superficiel et intégralement en VO non sous-titrée. Quant au trailer de la saison 2, il a été monté à partir des images de la saison 1… Seule la révélation du code du générique nous rappelle en image combien cette série assume sa violence.
Note bonus : 2/6
Image
Une image bien marquée, singulière, corsée en noir, en perpétuel mouvement et hautement contrastée qui ressemble à des pages de magazine un peu irréelles noircies par un trait bien gras. La HD apporte de la profondeur et la matière nécessaires pour satisfaire nos rétines de lynx. C'est parfait malgré un parti pris « sale » (mais pas assez à notre goût) qui pourra déplaire.
Note image : 5/6
Son
Avec Cinémax, chaîne appartenant à HBO, on s'attendait à un générique plus haut de gamme. Mais non, on reste sur le thème de la série B qui s'assume et cela se confirme tout au long des épisodes avec une bande‑son minimaliste faisant la place aux dialogues et aux coups en tous genres (de feu, de poing, de tête, de barre à mine, d'enclume, de bouteille et tout un tas d'autres objets contondants). Sec et brutal en VO, mais toujours précis et naturel, alors que la VF, avec sa scène sonore plus proéminente sur les enceintes arrière, on est dans une autre ambiance. Et pas forcément très convaincante. Certes, il y a du son, mais les effets sont moins surprenants, moins fulgurants. Sans compter les voix collées à l'action et non intégrées à leur environnement.
Note son : 4/6


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