Peaky Blinders saison 1

Année : 2013
Créateur : Steven Knight
Casting : Noah Taylor, Cillian Murphy, Sam Neil, Annabelle Wallis
Éditeur : Arte
BD : 2 BD-50, 6 x 55', zone B
Genre : policier, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 11/03/15
Prix ind. : 29,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, français sourds et malentendants
Amazon
29,99 €
Cette nouvelle série est un petit bijou narratif sous perfusion « scorsésienne », soigneusement mis en scène et bercé par une bande originale décalée signée Nick Cave et PJ Harvey.

La série débute en 1919 à Birmingham en Angleterre et met en scène l'affrontement entre Chester Campbell (Sam Neill), un flic dépêché de Belfast pour faire le ménage dans la cité, et Tommy Shelby (Cillian Murphy), chef du gang le plus puissant et le plus redouté de la ville, les Peaky Blinders (littéralement « visières qui rendent aveugles »), référence aux membres du gang qui avaient pris l'habitude de coudre des lames de rasoir aux visières de leur casquette (Peak) pour s'en servir en cas de coup dur.

Derrière cette histoire subtilement mise en scène, il y a un auteur, Steven Knight, scénariste pour le cinéma des Promesses de l'ombre de David Cronenberg. La distribution, à l’instar de Cillian Murphy (The Dark Knight Rises) et Sam Neill (Calme blanc), est impressionnante de justesse et de densité.

Les costumes et les décors ne sont pas en reste et participent à la qualité saisissante de la reconstitution historique. La représentation de l'extrême pauvreté de Birmingham au XIXe siècle ressemble pour beaucoup au Manhattan décrit dans Gangs of New York par Martin Scorsese en 2002. Et comme dans le film de Scorsese, la violence est crue certes, mais jamais gratuite.

En toile de fond sonore, la partition décalée de Nick Cave et PJ Harvey. Un choix délibéré de la part de son auteur qui ne voulait pas utiliser une musique d'époque de peur de mettre une nouvelle barrière entre les téléspectateurs et les personnages. La musique de Nick Cave souligne des émotions contemporaines. Le résultat est assez fascinant.
Cédric Melon - Publié le 11/03/15
Bonus
- Making of (15')

En dépit de sa courte durée, les interviews des différents protagonistes de la série de ce making of sont passionnantes et les images backstage glanées ici où là donnent un aperçu réaliste du tournage.
Note bonus : 2/6
Image
Une image bluffante et très esthétique. Les contrastes sont si habilement soulignés qu’ils mettent en perspective la lumière avec une précision démoniaque. Le niveau est tel qu’on a carrément l’impression de pouvoir la saisir. Le travail du chef‑opérateur est sans arrêt sublimé. Le niveau de détail n’est pas en reste et fourmille de références visuelles incroyables qui ravissent les rétines. Un ensemble d’une précision redoutable.
Note image : 6/6
Son
Les pistes son DTS-HD Master Audio 5.1 anglaise et française sont judicieusement exploitées même s'il manque parfois un peu d'ambiance à l’arrière. En revanche, la musique de Nick Cave, qui joue un rôle primordial dans la série, est savamment mise en valeur sans nuire à l’harmonie générale. Des dialogues clairs et une bonne exploitation des basses lors des scènes clé pour ne rien gâcher.
Note son : 5/6



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