Dolls
Année : 1986
Réalisateur : Stuart Gordon
Casting : Carrie Lorraine, Ian Patrick Williams, Carolyn Purdy-Gordon, Hilary Mason, Guy Rolfe, Stephen Lee
Éditeur : Sidonis
BD : BD-50, 78', zone B
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 03/02/15
Prix ind. : 14,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
•
1.85
•
HD 1 080p (AVC)
•
16/9
Bande-son
•
Français DTS-HD Master Audio 2.0
•
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Pour s’abriter d’un violent orage, un couple et sa fillette de 7 ans, Judy (Carrie Lorraine), trouvent refuge dans un manoir isolé. Accueillis par Gabriel (Guy Rolfe) et Hilary Harthwicke (Hilary Mason), ils sont bientôt rejoints par un jeune homme un peu naïf et deux punks chapardeuses.
Une fois la nuit tombée, la mystérieuse demeure, peuplée de poupées, marionnettes et jouets anciens de toutes sortes, ne tarde pas à s’animer. Les invités s’apprêtent à passer la nuit la plus terrifiante de leur existence.
Après Re-animator (1985) et From Beyond : aux portes de l’au‑delà (1986), le spécialiste du cinéma d’épouvante Stuart Gordon explore les régions ténébreuses du conte horrifique. Ainsi, à l’instar d’un petit Poucet démiurge, il dissémine l’évocation terrifiante de Hansel et Gretel à la lueur d’une lampe de chevet (la petite Judy racontant leur histoire à son polichinelle), ou bien s’attarde sur la présence déroutante d’un clown au sourire carnassier.
La puissance terrifiante du film repose de toute évidence sur la nécessité de croire au merveilleux et de garder son âme d’enfant, unique bouclier face aux assauts féroces des poupées, bien décidées à éradiquer marâtre, géniteur malveillant et autre adulte cynique. On a donc tout intérêt à croire en ces poupées tueuses, d’autant plus que les effets spéciaux (récompensés au Fantafestival de Rome en 1987) sont particulièrement réussis.
Carole Lépinay - Publié le 11/05/15
Bonus
- |
Dolls, la maison des poupées (18') |
- |
Galerie photos (1') |
- |
Bande-annonce |
Une analyse fine et enrichissante de Dolls, lequel puise ses ressources horrifiques dans le cinéma d'épouvante des années 30 (sa matrice essentielle étant le film de James Whale The Old Dark House, 1932) et La psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim (1976). |
Image
Il subsiste bien quelques points blancs et de petites imperfections (rappelons que le film date de 1986), mais la définition est plutôt bonne et les contrastes fringants. Et pourtant, il fait bien sombre dans ce conte horrifique… |
Son
Les deux pistes DTS-HD Master Audio 2.0 restituent avec une belle énergie la musique de Fuzzbee Morse, les nombreux effets climatiques (orage, éclair, pluie, vent, etc.) et les bruitages des poupées et des montres. La restitution est cependant plus agréable, bien mieux charpentée et beaucoup plus riche sur la version originale. La VF a tendance à être centrée sur les doublages voix. |