Foxcatcher
Année : 2013
Réalisateur : Bennett Miller
Casting : Steve Carell, Channing Tatum, Mark Ruffalo
Éditeur : TF1 Vidéo
BD : BD-50, 135', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 20/05/15
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 5.1
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Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, français pour malentendants
Foxcatcher raconte l'histoire véridique de John du Pont et son implication dans la préparation de l'équipe américaine de lutte en vue des Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Et plus particulièrement, sa relation avec les frères Schultz. Une relation amicale et fraternelle qui va virer au drame...
La froideur volontaire de la photo et de la mise en scène ne sauve pas le film de sa platitude. Car oui, Foxcatcher se traîne. Son scénario se déploie lentement et Bennett Miller éprouve les pires difficultés à rendre la lutte cinégénique. Il se rabat donc sur ses comédiens et leur charisme. Sauf que Steve Carrell ne parvient à adopter qu'une seule expression de visage avec sa prothèse et son maquillage, et que Channing Tatum serre constamment la mâchoire, trimbalant une démarche de balourd du début à la fin. Au final, seul Mark Ruffalo s'en sort.
Et puis, tout confère au film une désagréable sensation de mal‑être et de lente agonie : la grisaille des décors et la tristesse de l'hiver américain, l'inexpressivité des visages et la tension malsaine qui s'installe dès que Mark Schultz accepte la proposition de son riche mentor.
Foxcatcher nous donne néanmoins l'occasion découvrir une histoire vraie méconnue.
Éric Le Ven - Publié le 20/05/15
Bonus
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Making of (17') |
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Deux scènes coupées (5') |
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Bandes-annonces |
Deux ajouts mineurs sans véritable attrait. |
Image
Tout est triste, gris, froid, humide, brumeux, sans vie. Cette atmosphère si particulière est restituée avec une réelle efficacité par ce Blu-Ray à la définition magistrale et aux couleurs volontairement muselées. Dépression garantie. |
Son
Les deux pistes 5.1 ne sont pas très démonstratives et se contentent de diluer les ambiances tout en servant au mieux les besoins du film. Quant à la musique illustrative de Rob Simonsen, elle se pose délicatement sur certaines séquences, sans utiliser les canaux arrière ni le subwoofer. C'est encore plus froid que l'image. |