Réalité
Année : 2014
Réalisateur : Quentin Dupieux
Casting : Alain Chabat, Jonathan Lambert, Éric Wareheim, Élodie Bouchez, Kyla Kenedy, John Glover
Éditeur : Diaphana
BD : BD-50, 87', zone B
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 18/06/15
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Anglais DTS HD Master audio 5.1
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Anglais DTS HD Master audio 2.0
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Audiodescription
Sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
Jason Tantra, modeste cameraman télé d'émission culinaire, rêve de réaliser son premier film d'horreur. Bob Marshall, un producteur et ancien employeur de Tantra, accepte de financer son film. À une condition : Jason a 48 heures pour créer le meilleur cri d'horreur de l'histoire du cinéma.
Quentin Dupieux (Rubber) livre ici un savant jeu de poupées russes où la réalité et la fiction ne cessent de s'interpénétrer l'une l'autre au point de finir par totalement se « contaminer ». Assez vite, le spectateur se perd dans une sorte de rêve/cauchemar, ou plus exactement de labyrinthe ‑c'était exactement le dessein de Dupieux‑ dont le surréalisme ne cesse d'étonner.
Outre la maîtrise millimétrée de ses délires et de son cadre, Quentin Dupieux réussit à proposer une forme hybride et originale, une comédie très inquiétante et malgré tout très drôle. Grâce en soit rendue à Alain Chabat (Tantra) et Jonathan Lambert (Marshall), les deux « héros » du film, qui optent pour un très judicieux jeu minimaliste, portant le propos du film au lieu de le parasiter.
Si la plupart des seconds rôles sont parfaits, Kyla Kenedy et John Glover entre autres, on est un peu plus circonspect au sujet d'Élodie Bouchez qui, justement parce qu'elle en fait trop, incarne une peu convaincante épouse psychanalyste de Jason Tantra. Néanmoins, la palme de l'absurde et de la drôlerie revient sans conteste à Éric Wareheim, mais chut… surprise.
Paco Altura - Publié le 30/06/15
Bonus
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Entretiens croisés entre Jonathan Lambert et Élodie Bouchez (11') |
Malgré une prise de son médiocre, l'entretien avec Jonathan Lambert a ceci d'intéressant que l'acteur propose une analyse riche et passionnante d'un film joyeusement perturbateur. La comparaison avec les propos anodins d’Élodie Bouchez est, du coup, un peu cuisante. On s'étonne que ni Quentin Dupieux ni Alain Chabat, principaux artisans du film, n'offrent quelques minutes de présence pour évoquer cette intrigante œuvre atypique. |
Image
Comme d'habitude, Quentin Dupieux livre des images d'une précision millimétrique impressionnante. Le soin apporté au cadre et à la photographie légèrement vintage du film est magnifié par une copie impeccable qui offre douceur des visages et luxe des détails. Bluffant. |
Son
Malgré une bonne piste DTS-HD Master Audio 2.0, n'hésitez pas une seconde à pratiquer à outrance la piste DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci offre un travail absolument stupéfiant de richesse et de précision tant dans les ambiances et la spatialisation. Sans conteste une des meilleures que nous ayons pu tester ces derniers mois. |