par Carole Lépinay
21 septembre 2015 - 18h00

La promesse d'une vie

VO
The Water Diviner
année
2014
Réalisateur
InterprètesRussell Crowe, Olga Kurylenko, Yilmaz Erdogan, Cem Yilmaz, Dylan Giorgiades, Steve Bastoni
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Australie. 1919. Peu après la mort tragique de son épouse, Joshua Connor (Russell Crowe) lui fait la promesse sur sa tombe de retrouver leurs trois fils disparus en Gallipoli pendant la bataille des Dardanelles. Aussitôt débarqué en Turquie, le fermier est hébergé dans un hôtel dirigé par une ravissante veuve prénommée Ayshe (Olga Kurylenko). Aidé par la jeune femme et Hasan (Yilmaz Erdogan), un ancien commandant du clan ennemi, Joshua entame un périple harassant dans les contrées reculées du pays afin de retrouver ses enfants.

Pour son premier long métrage, l’ex‑Gladiator néo‑zélandais mixe savamment la fresque épique au mélo lacrymo. Bénéficiant de la majesté naturelle du désert australien durant pratiquement tout le tournage, le film impressionne d’emblée par ses décors écrasants, façon épopée fordienne.

Une fois de plus, la grande Histoire aura décimé celle du petit cercle des intimes. Reste que l’invincible fibre paternelle qui légitime la quête de Joshua (à noter que son attachement au jeune fils d’Ayshe comble de toute évidence l’absence de ses fils) tombe maladroitement en discrédit lorsqu’une succession de flashbacks improbables lui donne même un instinct divinatoire. Les yeux larmoyants, le fermier impuissant assiste donc aux souffrances de ses fils sur le champ de bataille, c’en est décidément trop.

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The Water Diviner
Tous publics
Prix : 14,98 €
disponibilité
18/08/2015
image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS 5.1
sous-titres
Français, allemand, danois, finlandais, néerlandais, norvégien, suédois
8
10
image
Visuellement, c'est carré, élégant, souvent séduisant, avec des couleurs fermes, des contrastes de prestige et une photo de bockbuster hollywoodien signée Andrew Lesnie . Tout est donc impeccablement maîtrisé, la définition en acier trempé, les lumières somptueuses et les paysages superbes. Seuls les effets spéciaux et les différentes incrustations numériques ont du mal à convaincre.
7
10
son
La musique de David Hirschfelder (Sanctus, ) est restituée avec la densité qu'implique un tel récit et le mixage 5.1 ne manque pas d'effets, mais tout cela reste convenu et sans surprise. Les scènes de bataille manquent même d'épaisseur.
3
10
bonus
- Making of (19')
Russell Crowe raconte, en voix off, comment il a envisagé ce film dès la première lecture du script sur des images classiques du tournage avec, en prime, de courtes interviews des principaux protagonistes.
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