Spectre

Année : 2015
Réalisateur : Sam Mendes
Casting : Daniel Craig, Léa Seydoux, Christoph Waltz, Ben Whishaw, Naomie Harris, Dave Bautista, Monica Bellucci, Ralph Fiennes
Éditeur : MGM/Fox
BD : BD-50, 148', zone B
Genre : espionnage, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 11/03/16
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Allemand DTS 5.1
Italien DTS 5.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Turc Dolby Digital 5.1
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais, néerlandais, allemand, italien, tchèque, grec, hongrois, islandais, polonais, portugais, roumain, serbe, slovène, turc
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22,99 €
Le cinéaste de l'intime et de la désillusion Sam Mendes revient à ses premières amours avec un Bond en plein doute, en proie aux douleurs du passé et désormais prêt à les assumer. Avant cela, décidé à contenter les consommateurs de blockbusters à la sauce Avenger, le réalisateur d'American Beauty et des Noces rebelles transforme 007 en Tony Stark survolté le temps d'une séquence d'ouverture bigger the life certes techniquement épatante (1 000 figurants, des mois de préparation…) mais qui survend totalement un film qui n'existe pas.

À partir de là, il y aura des déçus, beaucoup, adeptes du cinéma pop‑corn, et des surpris, touchant du doigt le rêve de retrouver la magie et le charme de Casino Royale (Martin Campbell, 2006) au cours duquel Bond vivait sa grande histoire d'amour avec la vénéneuse Vesper Lynd (Eva Green) et affrontait son meilleur ennemi, alias Le Chiffre (Mads Mikkelsen). Dès le générique d'ouverture, Sam Mendes convoque leurs esprits, véritable fil conducteur et moteur de ce nouvel opus qui vaut moins pour son histoire (Bond sur les traces d'une organisation tentaculaire et hyper‑connectée dénommée Spectre), que pour cette remise en cause des fondamentaux, gadgets high‑tech compris.

Désormais seul, lâché par sa hiérarchie le jugeant démodé et privé de ses jouets habituels (seul Q. daignera lui lâcher une Oméga bidouillée, pour le reste, il devra se débrouiller), c'est un Bond old fashioned en fuseau et col roulé moulant, renouant avec le carnet de voyage de la grande époque à travers les montagnes autrichiennes, les ruelles romaines et le désert marocain, qui va affronter les fantômes du passé et vivre avec Madeleine White (Léa Seydoux, le couple fonctionne à merveille) un escape game chic et vintage à bord d'une Rolls Royce et d'un train hors d'âge plutôt dignes d'Agatha Christie que de James Bond. Deux mondes qui s'affrontent mais déjà la fin de la parenthèse enchantée. Désormais devenu hacker, Q. incarne la victoire de la technologie sur l'homme. Aussi jamesbondien soit‑il.
Carina Ramon - Publié le 01/03/16
Bonus
- La plus grande séquence d'ouverture de la franchise (20')
- Blogs vidéo (9')
- Galerie
- Bande-annonce
- Copie digitale

Techniquement et logistiquement parlant, les coulisses de la séquence d'ouverture du film, sur fond de Fête des Morts à Mexico, ne manquent pas de piment. Principales infos à retenir : les milles figurants costumés, les deux réunions de préparation hebdomadaires pendant quatre mois avec les autorités de la ville pour ne laisser aucune place à l'imprévu, les pirouettes en hélico signées Chuck Aaron (un des meilleurs pilotes au monde, qui vole d'ordinaire pour Red Bull), le budget très conséquent alloué à cette seule ouverture, ou encore la volonté de tourner « en vrai » et ne pas avoir recours aux effets spéciaux… Une gigantesque mise en place pour quelques minutes d'esbroufe à l'écran que seule une poignée de productions peuvent aujourd'hui se permettre.

Les blogs vidéo (trop courts) se concentrent chacun sur un aspect du film : les poursuites en voitures elles aussi bien réelles, la musique, Madeleine White (Léa Seydoux), le tournage au Maroc… Sympa mais trop superficiel tout de même. On ne saura pas, par exemple, que ce James Bond est le plus cher de la franchise avec un budget historique de 350 millions de dollars, dont 36 millions de dollars consacrés aux voitures (sur dix modèles uniques, sept ont été détruits et un bientôt vendu aux enchères pour la bonne cause.
Note bonus : 3/6
Image
Si vous aimez le jaune, vous allez être servi ! Spectre affiche d'emblée son look rétro avec un sépia à dominante dorée qui tranche admirablement avec les séquences bleutées (pour le côté high‑tech) du MI6 à Londres. Une ambiance chaud-froid/organique‑technologique qui colle parfaitement à l'esprit du film et à la remise en question du personnage de James Bond.

Le tournage sur pellicule apporte quant à lui un surcroît de profondeur de champ, de relief et de matière. Les volutes de fumée ou les poussières sont quasiment palpables. Et pour ne rien gâcher, le tournage à l'ancienne (sans effets spéciaux ou presque) des scènes d'action confère ce surcroît de crédibilité incomparable. On ne passe pas loin de la note maximale, la faute à ce filtre jaune un peu sale parfois perturbant.
Note image : 5/6
Son
Voilà une VO 7.1 qui envoie du bois comme on aime. Hélicoptères, avions, voitures, explosions… les occasions de déchaîner les enceintes et le caisson de basses ne manquent pas. Avec un débit qui pointe à plus de 7,4 Mbits, Spectre est un modèle du genre, à la fois hyper‑efficace et jamais fatigant. Les phases plus calmes et les périodes plus immersives façonnent une bande‑son presque idéale (hormis la chanson d'ouverture signée Sam Smith, malgré son Oscar de la Meilleure chanson originale…). Ceux qui ont la chance d'avoir un caisson performant seront aux anges. La VF DTS 5.1 tient le choc sur tous les fronts mais s'écroule sur les détails et le volume sonore de certains passages.
Note son : 6/6



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