Gallows
En 1993, un adolescent meurt lors d’une représentation théâtrale au lycée. Vingt ans plus tard, un groupe de jeunes décident de rejouer la fameuse pièce en sa mémoire, mais trois d’entre eux envisagent de la saboter. Tandis qu’ils s’introduisent dans l’école la nuit venue, d’étranges phénomènes les plongent peu à peu dans l’horreur.
Petit dernier de la société Blumhouse (Paranormal Activity, Insidious), Gallows emprunte le procédé économique du found‑footage et rend hommage au cinéma d’horreur des Eighties (la décennie favorite du binôme de jeunes réalisateurs Travis Cluff et Chris Lofing).
Une mouture de slasher donc, flanquée d’une mise en scène de la vengeance maladroite et peu maîtrisée. Le tandem trouvant probablement judicieux d’élire la potence de la pièce comme le clou d’un spectacle désespérément statique. Sommes‑nous, compte tenu du recours initial à la caméra embarquée, encore dans le feu de l’action ou bien dans une sorte de théâtre filmé ? Quel que soit son parti pris, Gallows s’avère cafouilleux et peu inspiré.