Joy
Année : 2015
Réalisateur : David O. Russell
Casting : Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Bradley Cooper, Édgar Ramírez, Virginia Madsen, Isabella Rossellini
Éditeur : Fox
BD : BD-50, 124', zone B
Genre : biopic, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 04/05/16
Prix ind. : 14,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS 5.1
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Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
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Allemand DTS 5.1
Sous-titres
Français, néerlandais, allemand, russe, grec, hongrois, croate, tchèque, islandais, polonais, portugais, roumains, slovène, turc, chinois
Après American Bluff (2013), Happiness Therapy (2012) et Fighter (2010), David O. Russell continue de creuser les failles de ses contemporains, celles‑là mêmes qui les poussent à se surpasser et s'émanciper de leur destinée, qu'elle soit familiale ou sociale. Avec Joy, il signe un portrait de femme à mi‑chemin entre une Cendrillon new look et un western moderne où la belle descend d'un regard qui tue quiconque ose lui barrer la route.
Cette histoire, vraie, c'est celle de Joy Mangano et de son ascension fulgurante dans l'univers du business US. Inventrice du balai‑serpillière auto‑essorant Miracle Mop en 1990, puis du cintre en tissu, tous deux rois du télé‑achat, cette mère de famille en souffrance deviendra une présentatrice culte du shopping télé tout en faisant prospérer son entreprise dédiée aux inventions du quotidien. Un rôle dans lequel se glisse Jennifer Lawrence avec mastria. Le hic ‑car hic il y a‑, ne vient pas d'elle. Ni de tous ses acolytes : Robert De Niro, Édgar Ramírez, Virginia Madsen et Diane Ladd constituent la famille dysfonctionnelle plombante parfaite.
Mais à trop vouloir forcer le trait (Joy serait une Sainte que cela nous étonnerait même plus), à trop vouloir tout styliser (du jeu des comédiens en passant par les situations ubuesques voire cartoonesques), David O. Russell donne à son film une patine décalée peu crédible. Le biopic était en fait un conte de fées moderne. Soit.
Carina Ramon - Publié le 29/06/16
Bonus
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L’histoire extraordinaire de Joy (20') |
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Jennifer Lawrence et David O. Russell s'entretiennent avec Maureen Dowd (67') |
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Galerie |
On en apprendra plus sur la vraie Joy Mangano qui inspira le film et détentrice du brevet du balai‑serpillière auto‑essorant Miracle Mop, tandis que Maureen Dowd mène une étrange interview de Jennifer Lawrence et David O. Russell, oscillant entre remarques couture/chaussures et question cinéma. |
Image
Le minois de Jennifer Lawrence imprime la pellicule comme la rétine. Un film autour d'un seul visage ou presque, qui se veut à la fois intemporel et bien dans son époque. Le très léger décalage dans le temps du film apporte un petit supplément d'âme, avec grain qui va bien et ambiances joliment dorées. Doux mais agréable à l'œil. La HD tire vraiment l'image du film vers le haut. |
Son
Les nombreux dialogues trouvent logiquement leur place sur les enceintes frontales. Pas de grandes embardées, juste quelques titres musicaux à l'occasion, correctement dispatchés dans la pièce. La spatialisation n'est de toute façon pas le point fort du film. Les basses non plus. Une petite VO DTS‑HD Master Audio 5.1. Idem pour la VF DTS 5.1. |