Zootopie

Zootopia
Année : 2016
Réalisateurs : Byron Howard, Rich Moore
Casting : Marie-Eugénie Maréchal, Alexis Victor, Pascal Elbé, Claire Keim, Fred Testot (voix françaises)
Éditeur : WDSHE
BD : BD-50, 108', zone B
Genre : animation, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 29/06/16
Prix ind. : 19,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS-HD High Resolution 7.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 7.1
Néerlandais DTS 5.1
Flamand Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais pour malentendants, néerlandais
Amazon
17,55 €
Avec ses airs de film d'animation à l'ancienne (le premier où les animaux sont habillés comme les humains depuis des lustres chez Disney), sa drôlerie naturelle due aux jeux d'échelle façon Chérie j'ai rétréci les gosses (animaux de tous poils, de toutes espèces et de toutes tailles cohabitent en harmonie), et tous ces personnages doués des traits de caractère propres à leur espèce, ce Zootopie est une très bonne surprise, amusante et menée tambour battant.

On suit ainsi l'arrivée en ville de Judy Hopps, première lapine flic de l'histoire. Son boss, un buffle renfrogné plutôt habitué à composer avec des espèces qui en imposent, lui refile les pires tâches du service : d'abord les PV, puis une enquête insoluble, une étrange histoire de disparitions multiples. Judy a 48 heures pour déméler l'affaire avant de devoir rendre son insigne. Nick Wilde, un renard roublard rencontré en chemin, va s'avérer d'une plus grande aide que prévu.

L'utopie du titre tient dans une phrase : dans la nature, proies et prédateurs ne peuvent pas s'entendre, dépasser leur condition et faire ami‑ami. À Zootopie, si. Tout ce petit monde cohabite, travaille ensemble et vit sa vie sans se soucier d'être croqué par plus gros que lui. Un monde imaginaire luxuriant, bourré de hamsters banquiers (ils travaillent à la Lemming Brothers, forcément), d'éléphants marchands de glace (les gros gourmands), de musaraignes reines de la mafia locale (pour avoir du nez, elles en ont !), de gnous en costards qui suivent le troupeau, de paresseux dans l'administration (ouch…), etc.

Et pour une fois, le principe d'identification de tous ces documentaires animaliers bêtas où les animaux ont été affublés d'un nom (exotique si possible) est renversé. Ici, c'est nous qui entrons par la petite porte dans leur monde merveilleux. Et il est bien plus joli que le nôtre. Une vraie zootopie dont on savoure chaque séquence et référence au cinéma ou aux séries TV (avis aux fans de Breaking Bad…).
Carina Ramon - Publié le 14/07/16
Bonus
- Développement du film (10')
- L'histoire de l'histoire (9')
- Tables rondes (18')
- Musique (5')
- Les affaires criminelles de la police (3')
- Clip de Shakira (3')
- Les personnages coupés présentés par les réalisateurs (3')
- Scènces coupées avec introduction (28')

Des bonus qui feront le bonheur des petits et des grands. On y découvre notamment l'équipe du film dans des zoos aux État‑Unis puis en Afrique pour croquer au plus juste la personnalité de tous les animaux (et chacune d'elle ressort à merveille dans le film), les différentes étapes de conception d'un film d'animation (depuis les propositions faites au boss John Lasseter jusqu'à la création des fourrures de tous les animaux en passant par le travail autour des différentes échelles ‑comment filmer un éléphant et un lapin dans un même plan ?‑ ou encore les références aux vieux Disney, quand les animaux étaient encore habillés comme les humains). Et plein d'autres choses à picorer : influence de la world music, les petits personnages qu'on ne verra jamais…
Note bonus : 4/6
Image
Avec ses tons pastel qui irradient chaque image, son univers à mondes multiples (chaque quartier de Zootopie possède son propre design), ses légers flous en arrière‑plan comme dans les « vrais » films et ses jeux d'échelle malicieux, ce film d'animation ne cache pas ses ambitions : sublimer toutes les techniques modernes sans oublier le charme des dessins animés d'antan. C'est très réussi. Les détails foisonnent et malgré la prouesse technique (chaque personnage possède sa propre fourrure, la hantise des animateurs !), on se laisse complètement immerger. Une HD au taquet.
Note image : 6/6
Son
Des basses, vous en aurez. Même si la VF DTS-HD High Resolution 7.1 reste bornée à 2 Mbps, son efficacité est maximale et les enfants seront ravis. Les parents, eux, préféreront la VO et sa dynamique largement supérieure, sa capacité à délivrer plus de détails sonores et son côté charnu davantage palpable. Les accents du cru (les parents fermiers de Judy) sont logiquement plus rigolos. Un film pas complètement débridé mais largement dans le haut du panier.
Note son : 5/6



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