Les délices de Tokyo
An
Année : 2015
Réalisateur : Naomi Kawase
Casting : Kirin Kiki, Masatoshi Nagase, Kyara Uchida, Etsuko Ichihara, Miki Mizuno, Saki Takahashi
Éditeur : Blaq Out
BD : BD-50, 113', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 07/06/16
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Japonais DTS‑HD Master Audio 5.1
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Japonais DTS‑HD Master Audio 2.0
Les affaires ne marchent pas fort pour Sentaro (Masatoshi Nagase), propriétaire d’une petite échoppe de dorayakis (des pâtisseries traditionnelles fourrées aux haricots rouges) en périphérie de Tokyo. Un jour, une dame de 70 ans le convainc de l’embaucher. Grâce à une succulente recette de pâte aux haricots confits dont elle seule détient le secret, la clientèle se met à affluer. Des liens très forts se tissent par ailleurs entre Sentaro et son employée.
Dans la première partie du film, ce qui s’apparente à une initiation à la cuisine japonaise (séquences pré‑matinales dans lesquelles la préparation ritualisée du fourrage « An » sollicite aussi bien l’attention de Sentaro que la nôtre, spectateurs inexpérimentés) vient finalement adoucir la vie écorchée de ces personnages, en marge de la société.
Naomi Kawase (Still the Water) signe un conte humaniste et sensible dont l’horizon mélancolique semble se figer au pied des cerisiers japonais près du stand. Soumis au rythme des saisons, ils fleurissent puis se dénudent, parfois perdus dans leur contemplation. Les parias de Kawase leur ressemblent un peu.
Carole Lépinay - Publié le 07/09/16
Bonus
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Entretien avec Naomi Kawase (5') |
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Court métrage Lies de Naomi Kawase (25') |
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Feuillet avec la recette des dorayakis, rédigée par Naomi Kawase |
Naomi Kawase nous offre une brève présentation de son film. Pour les plus gourmands, la recette des fameuses pâtisseries accompagnée d'un court métrage de la cinéaste. |
Image
Une image doucereuse, loin d'être esthétisante, un peu molle, légèrement voilée, empreinte de mélancolie. De bonne qualité mais douce. Un Japon du quotidien, des petites gens. |
Son
La spatialisation tire son épingle du jeu avec une belle mise en valeur des bruits d'ambiance, toujours amples et aérés. Le DTS-HD Master Audio 5.1 anime carrément le film et ses personnages. De la vie, c'est certain. |