The Assassin
Chine, IXe siècle. Alors que la province de Weibo tente de se soustraire à l'autorité impériale, Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d'exil. Son éducation a été confiée à une nonne qui l'a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Devenue justicière, elle a pour mission de tuer Tian Ji'an, le nouveau gouverneur de Weibo, qui n'est autre que son ancien amour. Nie Yinniang va devoir choisir : sacrifier l'homme qu'elle aime ou rompre pour toujours avec « l'ordre des Assassins ».
Ultra‑classique, cette tragédie chinoise (Palme d'Or du Meilleur réalisateur et de la Meilleure bande‑son à Cannes en 2015) a beau être sensuelle et élégante, elle n'en reste pas moins lente et figée avec un jeu d'acteur beaucoup trop théâtral pour faire naître l'émotion. La recherche du beau à tout prix tue l'intrigue dans l'œuf et annihile l'impact des scènes d'action.