par Carole Lépinay
19 janvier 2017 - 18h20

Les grandes vacances

année
1967
Réalisateur
InterprètesLouis de Funès, Ferdy Mayne, Martine Kelly, François Leccia, Olivier de Funès, Maurice Risch
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A
© Jean-Louis Castelli
© Jean-Louis Castelli
© Jean-Louis Castelli
© Jean-Louis Castelli
© Jean-Louis Castelli
© Jean-Louis Castelli
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Charles Bosquier (Louis de Funès), directeur d’une école privée à la clientèle huppée, a fort à faire avec son fils aîné de 17 ans. Recalé au bac à cause de sa note médiocre en anglais, Philippe (François Leccia) ne saute pas de joie à l’idée du programme d’échange outre‑Manche concocté par son père. Il décide d’envoyer le gros Michonnet (Maurice Risch) à sa place, son camarade de pension, mais le subterfuge connaît des ratés…

Porté par un de Funès très en forme (ses facéties et postures hystériques ne manquent pas), Les grandes vacances de Jean Girault dépeint avec justesse et légèreté une certaine way of life de la jeunesse (privilégiée) française. À travers le désir d’évasion de Philippe, plus préoccupé par son périple en voilier que la traque rocambolesque de son paternel, la comédie taquine l’autorité parentale comme le carcan éducatif.

Réalisée en 1967, elle semble aussi flairer l’énergie contestataire prête à déborder l’année suivante. Par ailleurs, nous serons ravis de retrouver Claude Gensac, épousé attitrée de Louis de Funès à l’écran et formidable actrice disparue le 27 décembre dernier.

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Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
06/09/2016
image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 1.0 (mono doublé)
Allemand DTS-HD Master Audio 1.0 (mono doublé)
sous-titres
Allemand
7
10
image
Il faudra faire avec de bonnes surprises (les couleurs, la lumière, les contours définis) et de moins bonnes (la légère déformation sur les bords de l'image, certains plans flous, un peu de grain et des passages pâlots). L'utilisation de filtres de lissage de l'image est-elle à l'origine de ce rendu pas toujours très net ? Les lentilles des objectifs de l'époque ont-elles imprimé de la sorte le master à tout jamais ? Rien de très grave cela dit, on se concentre sur les mimiques de Louis de Funès et Claude Gensac.
5
10
son
Un mono français comme on l'attendait : parfois criard mais typique des productions de l'époque. La composition musicale de Raymond Lefebvre nous revient illico en mémoire. Pas de quoi réveiller tout le quartier mais on savoure la malice et l'ambiance volontiers pop du film.
0
10
bonus
- Aucun
Du film de catalogue oui, mais avec des sujets potentiels à la pelle pour qui veut bien revenir sur le film, ses acteurs et son époque. Quelques scènes de rêve nous rappellent même un certain Austin Powers… Il y avait portant de quoi faire.
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