par Cédric Melon
23 décembre 2016 - 12h28

Blindspot saison 1

année
2015
Créateur
InterprètesJaimie Alexander, Sullivan Stapleton, Rob Brown, Audrey Esparza, Ashley Johnson
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Série créée par Martin Gero (Dark Matter), Blindspot (« angle mort ») est un divertissement correct au concept de départ bien troussé.

Tout commence quand une jeune femme sans identité se réveille à New York, enfermée dans un sac posé en plein milieu de Times Square, nue, le corps recouvert de tatouages et totalement amnésique. Très vite, elle va réaliser qu’elle est au cœur d’une terrible conspiration.

Un zeste de Jason Bourne, un soupçon de Memento et une grosse pincée de Prison Break sont les principales sources d’inspiration du créateur de la série, qui confesse dans les bonus être fan depuis l'enfance de chasses au trésor. Le problème de cette série « puzzle », c’est qu’à l’instar de son héroïne, le programme peine à trouver une identité propre. Le schéma est convenu : à chaque nouvel épisode, son énigme à résoudre. Avec un souci de crédibilité constant par‑dessus le marché. Il est parfois difficile de croire à certaines situations.

Heureusement, la réalisation est suffisamment soignée et le duo de comédiens charmant (Jaimie Alexander, ex-Kyle XY, et Sullivan Stapleton, vu dans Strike Back) pour oublier la vacuité des dialogues. Des épisodes à voir pour se détendre à la volée, mais jamais plus de deux à la suite.

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Tous publics
Prix : 39,99 €
disponibilité
07/12/2016
image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, anglais, allemand, italien pour sourds et malentendants, néerlandais
8
10
image
Malgré un côté vidéo certain sur les scènes d'action ou d'explosions notamment (ça s'arrange en intérieur avec des éclairages plus travaillés), l'image de Blindspot brille en HD. Les gros plans sur les visages sont impressionnants de piqué et de précision. Et avec la belle Jaimie Alexander dans le cadre, on comprend qu'ils soient légion. Certes, c'est du tout-venant côté esthétique et partis pris artistiques, mais techniquement, il n'y a rien à redire.
7
10
son
Une VF stéréo un peu creuse qui tombe à plat sur les scènes d'action. On optera bien sûr pour la VO et ses voix originales. Qui plus est logiquement plus ordonnée dans la répartition des sons, bruitages et musique (un peu too much, pas toujours utilisée à bon escient, ce qui n'est jamais bon signe).
7
10
bonus
- Commentaires audio de Martin Gero et du producteur exécutif sur le pilote (VO)
- Scènes coupées commentées par le créateur et showrunner Martin Gero (VOST) (27')
- Casting (10')
- Oscar le contact (5')
- Weller passe à l'action (3')
- Double vision (5')
- Rich Dotcom (5')
- Faut que ça pète (5')
- Les indices tatoués (7')
- Panel Comic Con 2015 (15')
- Bêtisier (4')
Il y a largement de quoi faire pour en savoir plus sur le tournage (dommage pour le commentaire audio en VO uniquement, qui raconte bien les coulisses des prises de vues). Zooms sur les personnages, le casting, les atouts des uns et des autres, avec mention spéciale pour la doublure de Jaimie Alexander (elles sont depuis devenues très amies et partent en vacances ensemble). Le petit module sur le responsable des effets spéciaux est amusant. On y voit un as de la bidouille faire joujou comme s'il avait 10 ans. On apprend aussi dans le panel du Comic Con 2015 qu'il faut sept heures pour dessiner les tatouages sur tout le corps de Jaimie Alexander, lesquels résistent quand même plusieurs jours sur sa peau. À savoir, le design de la série ayant pris de l'avance sur le scénario, certains tatouages ont été créés un peu au hasard afin d'être reliés à l'intrigue plus tard, au fil de l'histoire (des empreintes digitales par exemple, élément facile à intégrer).
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