Instinct de survie - The Shallows

Année : 2016
Réalisateur : Jaume Collet-Serra
Casting : Blake Lively, Angelo Lozano Corzo, Jose Manuel Trujillo Salas
Éditeur : SPHE
BD : BD-50, 86', zone B
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : tous publics (certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes)
Sortie : 22/12/16
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Italien DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, anglais, arabe, néerlandais, italien
Pour des raisons très personnelles, Nancy (Blake Lively, Savages, Café Society) se retrouve seule sur une plage désertique mexicaine. Armée de sa seule planche de surf et de son haut de combi, elle part à l'assaut des vagues. Deux locaux sont déjà dans l'eau mais plus pour très longtemps… Un grand requin blanc a décidé de croquer du surfeur. Échouée sur un rocher à la merci des éléments, Nancy va devoir lutter pour sa survie. Seulement 200 m la séparent de la plage.

Film concept par excellence (unité de lieu, d'acteur et de temps), cet Instinct de survie a au moins trois bonnes idées à défaut de marquer les esprits : faire court (86 minutes), faire choc (Blake Lively et un requin, c'est du casting qui tue) et faire profil bas, rester dans les codes du genre censé nous faire passer un bon moment tout en provoquant des réactions viscérales incontrôlées. Mission réussie de ce côté‑là. Jaume Collet‑Serra tourne de belles images, les monte sans temps mort et délivre ses « surprises » avec l'art et la manière.

On reste sur du basique mais l'essentiel, c'est que l'on y croit. Un petit doute quand même sur la ruse finale de Nancy… Vraiment ?
Carina Ramon - Publié le 21/12/16
Bonus
- Scènes coupées (5')
- Tourner dans les bas‑fonds (6')
- Quand les requins attaquent (8')
- Comment créer un requin (7')
- À la recherche de la plage parfaite : l'île australienne de Lord Howe (6')
- Copie digitale

Un petit tour par le tournage en bassin et en conditions réelles en Australie (pas simple l'eau…) et la traditionnelle séquence « non, les requins ne sont pas méchants » afin de rétablir une vérité : on ne sait toujours pas pourquoi les squales attaquent les hommes, qu'ils laissent bien souvent revenir sur la plage en piteux état… La thèse de l'encas ne semble donc ne pas tenir. Reste l'erreur de casting (un surfeur, ça ressemble beaucoup à une tortue vu d'en‑bas) ou bien la défense du territoire.
Note bonus : 2/6
Image
Difficile de faire mieux avec ce genre de film faisant la fois appel aux effets spéciaux, à un monstre animatronic plus vrai que nature et à des séquences tournée en mer avec temps changeant toutes les 10 minutes. Jaume Collet‑Serra parvient à préserver l'unité sans faux raccord ou presque (parfois, au sein d'une même scène, la taille des vagues varie de tout à rien, idem pour le soleil), mais dans l'ensemble, les couleurs flashy, la luxuriance de la nature, les eaux turquoise et les gros plans sur Blake Lively en bikini (et le réalisateur ne se prive pas…) en mettent plein les yeux.

Piqué, relief et précision de l'image sont juste taillés pour la HD. Le film a d'ailleurs été tourné majoritairement en 4K (caméras Arri Alexa, GoPro Hero 4 Black et Red Epic Dragon pour les ralentis) pour un master ramené en 2K. Résultat : c'est très beau.

Note image : 6/6
Son
Les bandes‑son VO/VF DTS‑HD Master Audio 5.1 proposent un environnement sonore riche et réaliste de la première à la dernière seconde, alternant phases d'action trépidantes et moments faussement calmes. Un mot rapide sur l'accompagnement musical, très aéré et parfaitement dispatché sur toutes les enceintes de la salle Home Cinéma, pour s'attarder sur la « contextualisation » de l'histoire.

Le bruit des vagues, la nature, le vent, les planches de surf, le clapotis sur les rochers, la présence de la mouette, les fulgurances du grand requin blanc… tous les éléments sonores sont extrêmement vifs, détaillés et admirablement intégrés les uns aux autres. Le résultat final offre une spatialisation très réussie. L'activité du caisson de basses n'est pas étrangère à cette impression générale. Dernière précision, les dialogues restent toujours clairs et intelligibles. Seule l'intégration et le naturel des voix françaises sont en retrait.
Note son : 5/6



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