A Monster Calls

Année : 2016
Réalisateur : Juan Antonio Bayona
Casting : Lewiss MacDougall, Felicity Jones, Sigourney Weaver, Liam Neeson
Éditeur : Metropolitan Film & Vidéo
BD : BD-50, 108', zone B
Genre : drame fantastique, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 09/05/17
Prix ind. : 14,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.39
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
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Conor, un petit garçon rêveur, gère de son mieux le quotidien marqué par la terrible maladie dont sa mère célibataire peine à guérir. Bien que malmené par une brute de son école, Conor fait front. Mais chaque nuit, un terrible cauchemar le réveille. Un soir, un arbre gigantesque face à sa maison s’anime et prend vie. Le géant de bois annonce à l’enfant qu’il va lui raconter trois histoires étranges, mais que Conor devra ensuite lui conter le terrifiant cauchemar qui le hante...

 

Avec A Monster Calls, c’est presque tout ou rien. Si le spectateur adhère à la fable, la puissante émotion qui irrigue l'histoire fera son œuvre et le bouleversera. Porté par une mise en scène délicate et un casting impliqué, le récit suit une intrigue plus complexe que prévu (non, le géant n’est pas exactement là pour aider Conor à « passer le cap ») qui touchera en plein cœur.


Mais le trop‑plein d’affliction et de mélancolie peut avoir un effet inverse. Saturé de noirceur, gavé de détails et messages qui feront tous sens pour finir, le spectateur peut aussi rester à la porte d’un récit presque trop construit et le suivre avec une indifférence polie. Malgré la conviction du réalisateur et en dépit même d’un poétique mini coup de théâtre final.


Que l’on soit d’un côté ou de l’autre ‑l’auteur de ces lignes est hélas plutôt resté en bord de route‑ on ne peut en revanche pas passer sous silence la beauté formelle du film. Particulièrement les contes du géant, intégrés au récit sous la forme d’aquarelles somptueusement animées, ou encore le monstre lui‑même, créature expressive et singulière dont la présence ne pâtit ni du souvenir des Ents du Seigneur des anneaux, ni de celui du Groot des Gardiens de la galaxie.

Paco Altura - Publié le 21/09/17
Bonus
- Commentaires audio du réalisateur Juan Antonio Bayona
- Commentaires audio de l'auteur et scénariste Patrick Ness
- Cinq scènes coupées (6')
- Making of (20')
- Le dessous des contes (8')

On peut suivre avec intérêt le généreux commentaire audio du réalisateur (VOST) qui livre nombre d'anecdotes de tournage et dévoile quantité de souvenirs personnels insérés au récit. Les scènes coupées (VOST) sont elles aussi attrayantes car elles offrent de nouvelles perspectives psychologiques sur Conor, hélas abandonnées pour une question de rythme.

 

Malgré la facture impersonnelle et « à l'américaine » du making of, le module a lui aussi beaucoup d'intérêt notamment grâce aux interventions rares mais pertinentes de Liam Neeson (le géant) et aux anecdotes livrées par le réalisateur et le scénariste du film.

 

Le dessous des contes est indispensable à ceux qui ont été bluffés par les contes. Ils décrivent visuellement et sans commentaire les magnifiques effets spéciaux cachés derrière les aquarelles des récits du géant.

Note bonus : 4/6
Image

Une qualité d'image très maîtrisée. La chose est d'autant plus louable que le film cumule les extrêmes : scènes de grisaille diurne, séquences nocturnes aux belles teintes sombres, magnifiques contes ultra‑colorés en aquarelles et intégration des effets numériques du géant.

 

La copie est très propre et témoigne d'une louable unité artistique. Seul bémol, une des dernières séquences du film à l'hôpital où, durant une poignée de secondes, l'intégration du géant à l'image a été pour des raisons que la raison ignore très maladroitement réalisée.

Note image : 4/6
Son

Entre VF et VO, pas le choix. Les deux pistes sont pourtant de très bonnes qualités, bien spatialisées et très riches en ambiances, cruciales dès que le géant de bois, dont le moindre centimètre grince, apparaît à l'image.

 

La VF, pourtant réalisée avec une cohérence artistique louable, est à fuir à toutes jambes. La voix du géant (Liam Neeson) a été génialement retravaillée numériquement en VOST pour offrir une texture unique et une réelle majesté « végétale » aux prises de parole du monstre. En VF, le monstre n'a qu'une piteuse « grosse voix », un peu celle qu'un adulte prend pour raconter à ses enfants un conte de fées. Tout le travail de mixage et de distorsion de la VOST passe à la poubelle et c'est inexcusable au vu de l'extrême importance du monstre dans le récit.

Note son : 4/6



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