Everest
Année : 2015
Réalisateur : Baltasar Kormákur
Casting : Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Josh Brolin, John Hawkes, Michael Kelly, Robin Wright, Keira Knightley
Éditeur : Universal
BD : 1 UHD-66 + 1 BD-50, 121', toutes zones
Genre : aventures, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 01/12/16
Prix ind. : 29,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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UHD 2 160p (HEVC)
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HDR10
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16/9
Bande-son
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Français Dolby Digital 5.1
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Anglais Dolby Atmos
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Anglais Dolby TrueHD 7.1
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Portugais Dolby Digital 5.1
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Tchèque Dolby Digital 5.1
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Polonais Dolby Digital 5.1
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Espagnol Dolby Digital 5.1
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, portugais, tchèque, polonais, grec
Mai 1996. Rob Hall (Jason Clarke), alpiniste chevronné, a monté une société spécialisée dans les expéditions commerciales vers les plus hauts sommets du monde. Ce jour‑là, il accompagne de riches clients et un journaliste dans l'ascension d'un des versants de l'Everest. Mais pendant la descente, et alors que l'équipée a pris du retard sur le timing prévu, une tempête de neige s'annonce...
Inspiré de faits réels, ce film de survie en haute altitude plonge le spectateur en apnée pendant près de deux heures. Et le réalisateur islandais Baltasar Kormákur (État de choc) ficelle le tout avec suffisamment de réalisme et de bon dosage entre intimité et spectaculaire pour qu'on reste littéralement suspendu au piolet et à la ligne de vie de ces aventuriers de l'impossible qui, pour la plupart, laisseront leur vie dans cette descente.
Une bonne surprise qui parvient à éviter les pièges du genre sans jamais le trahir.
Éric Le Ven - Publié le 05/12/17
Bonus
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Blu-Ray du film et bonus |
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Making of (11') |
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Apprendre à grimper (5') |
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Une montagne de travail (5') |
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Commentaire audio du réalisateur |
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Zoom sur la véritable histoire ayant inspiré le film (7') |
Un petit tour dans les effets spéciaux souvent très réussis (« Une montagne de travail ») et la reconstitution des pitons rocheux de l'Everest sur fonds verts (attention à l'abus de polystyrène pour simuler la neige glacée sur les parois…). Mais surtout un excellent making of dévoilant les coulisses de cette aventure pas banale pour les comédiens comme les membres de l'équipe, conscients d'avoir vécu quelque chose d'unique avec ce tournage à cheval entre Katmandou et l'Italie. -30°C le premier jour, bonjour ! On notera aussi l'application du réalisateur à ne pas trahir l'histoire réellement vécue par ces familles. L'apparition de la petite Sarah Hall et de sa mère à la fin de ces bonus est très touchante. |
Image
Pleins feux sur la lumière ! Sans être jamais aveuglante, la neige fournit un écrin brillant et translucide aux multiples nuances de bleu et de blanc (et le ciel, quel bleu !). C'est réellement superbe, merci le HDR. Baltasar Kormákur sait y faire pour accrocher la rétine, son utilisation des couleurs saturées (les tenues des alpinistes par exemple ou le camp de base chamarré avec ses tentes multicolores) apporte par le prisme de la 4K une sensation de réalisme encore accru par rapport au Blu‑Ray. Le gain en détail apporte également un surcroît de relief à l'image. Préprarez les parkas et les bonnets, on s'y croirait (seuls quelques effets spéciaux sont encore un peu visibles).
Les plans tournés au pied de l'Everest à 4 500 m d'altitude font froid dans le dos et partout ailleurs. Idem pour les séquences filmées depuis les airs. De la haute précision qui donne le vertige dans une tonalité dominante pas facile à gérer, proche du monochrome pour ce qui est des montages. |
Son
Vent, tempêtes, orage, cliquetis des harnachements, zip des combinaisons, mousquetons qui claquent, tintement des gamelles, prouesse de l'hélico de secours… le son et les bruitages dispatchés sur les sept enceintes, dont les effets hauteur avec les rafales au‑dessus de la tête, participent pour beaucoup à l'immersion au cœur du film. Les séquences de tempête sont si exceptionnelles de réalisme que l'on se surprend à frissonner assis sur son canapé. Énorme bande‑son qui, sans pourtant rechercher le spectaculaire, démontre réellement l'apport du dernier encodage des laboratoires Dolby, le naturel et l'authenticité. À ce jeu‑là, la VO est incroyable avec ses 7 Mbits de pression acoustique en crête. Les basses ne sonnent pas, elles roulent jusqu'à l'échine pour un maximum d'effet. Un son puissant, épais, ultra‑détaillé, riche et merveilleusement enveloppant. Encore une fois, on le répète, merci au Dolby Atmos.
La VF perd quant à elle son label Dolby Atmos par rapport au Blu-Ray. On passe d'office. |