Sherlock Holmes

Année : 2009
Réalisateur : Guy Ritchie
Casting : Robert Downey Jr, Jude Law, Mark Strong, Rachel McAdams, Kelly Reilly, Eddie Marsan
Éditeur : Warner
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 138', toutes zones
Genre : aventures, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 03/06/10
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, danois, finnois, allemand, italien, italien pour sourds et malentendants, suédois, espagnol, portugais, norvégien
Amazon
16,90 €
Les amateurs du vrai Sherlock Holmes, personnage créé par Conan Doyle en 1887, les admirateurs du grand Peter Cushing qui, chez Terence Fischer (Le chien des Baskerville) et d’autres, incarna dans les années 1960 à merveille le détective privé le plus célèbre de la Couronne, subiront sans doute un choc traumatique devant la version pop et comics concoctée par Guy Ritchie.

Ici, Sherlock et Watson sautent, courent, se battent, font du kung‑fu, comme n’importe quel duo d’actioners dans un buddy movie moyen. Leur cible, Lord Blackwood, qui peu de temps avant son exécution, se volatilise et promet une vengeance terrible sur fond de magie noire et d’occultisme.

Formidable opportunité pour Holmes (Robert Downey Jr) qui y voit un moyen de lutter contre l’ennui et la mélancolie qui le guettent. Downey et Jude Law s’en donnent à cœur joie, se lancent des blagues en flux continu et exploitent au maximum le sous‑texte gay de leur relation. Guy Ritchie invente parfois des dispositifs ingénieux (la séquence d’action dans le hangar, digne d’une machine de Tinguely, est plutôt bien troussée), multiplie les effets numériques, mais ne parvient pas à imprimer sa personnalité.

Pourquoi être allé chercher Sherlock Holmes, hormis la volonté d’exploiter ce célèbre personnage de la littérature policière comme une simple marque ?
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 01/06/10
Bonus
- Maximum Movie Mode : le film expliqué par Guy Ritchie, vidéos, photos, rushes et extraits HD à l'appui (138')
- Gros plan en HD sur les décors et la reconstitution du Londres de l'époque victorienne (5')
- Focus en HD sur le look de Holmes et Watson (4')
- Le ba-ritsu, l'art martial fictif pratiqué par Holmes, vu par le cinéaste et l'équipe, en HD (4')
- Sujet en HD sur le travail autour de l'accent anglais de Sherlock Holmes (4')
- Module sur Irène Adler, alias Rachel McAdams, et son rôle dans l'histoire (4')
- Zoom en HD sur le caractère de Holmes et ses capacités d'observation et de déduction (4')
- Mini-sujet en HD sur les fans anglais de Sherlock Holmes (les Sherlockiens) et leur réunion annuelle (3')
- Images des techniques virtuelles utilisées, donnant une idée de la démesure du tournage (3')
- Doc promo sur le film, sorte de condensé des autres bonus (14')
- BD Live

Il faut bien l'avouer, ces bonus sont pour la plupart bien vus, agréables à voir, ludiques et informatifs. Le meilleur étant bien sûr le mode de lecture Maximum Movie Mode. Une première assez bluffante. Une sorte de documentaire interactif emmené par Guy Ritchie lui-même, expliquant ses choix de mise en scène, révélant des anecdotes de tournage et mille autres choses en se basant sur des extraits du film, des photos, le story‑board, des images 3D, etc. Tout cela présenté comme une vraie émission TV. Rien que pour ça, la note maximale est méritée. On ne voit pas le temps passer.
Note bonus : 6/6
Image
Dans le style toc, sale, crasseux, brumeux, bleuté, un brin désuet et irréel, la reconstitution historique du Londres de l'époque victorienne est un choc visuel. Non seulement le travail de post‑production a été dantesque pour rajouter numériquement la Tamise et ses bateaux insensés, ces ciels lourds et toute cette imagerie baroque, mais les décors naturels sont aux aussi impressionnants (cimetière, cathédrales, escaliers majestueux…). En résulte une impression permanente de se trouver dans un jeu vidéo. Conan Doyle n'aurait sans doute pas apprécié, mais c'est efficace. Zéro défaut bien entendu. Un challenge pour la compression, la netteté et la précision, qui auraient pu flancher à maintes reprises tellement le film et son atmosphère étaient difficiles à rendre (explosions, fumées, scènes ultra‑sombres et on en passe…).
Note image : 6/6
Son
Sacrée différence entre VO et VF. Même si les doublages français sont pour une fois agréables, la VO et ses basses fait fort. Très fort. Meilleure localisation des nombreux effets (ça commence dès le début du film et ça se poursuit avec les nombreuses « visions » de Holmes), musique enivrante et puissante, spatialisation de tous les instants et, bien sûr, voix claires, posées et énergiques. Une piste anglaise DTS-HD Master Audio 5.1 qui fait clairement la différence.
Note son : 6/6



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