par Jean-Baptiste Thoret
25 juin 2010 - 12h21

Persécution

année
2009
Réalisateur
InterprètesRomain Duris, Charlotte Gainsbourg, Jean-Hugues Anglade, Alex Descas, Michel Duchaussoy
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Daniel (Romain Duris) surgit comme une énigme. Seul, solitaire, presque mutique, le jeune homme vit sur des chantiers qu’il squatte le soir venu. Sans attaches, sans passé, Daniel passe régulièrement voir sa petite amie, Sonia (Charlotte Gainsbourg), une indépendante farouche avec laquelle il a choisi de ne pas vivre. Daniel s’occupe aussi de personnes âgées et d’un ami dépressif. Les démons intérieurs, Daniel refuse de les affronter jusqu’au jour où un inconnu (Jean‑Hughes Anglade) s’introduit chez lui et lui déclare sa flamme.

Ceux qui ont apprécié les précédents films de Chéreau (Ceux qui m’aiment prendront le train et surtout Intimité) emboîteront sans doute le pas de cette Persécution, dont la première partie, étouffante et claustrophobe, est remarquable. Puis, progressivement, le film s’englue dans les problèmes existentiels d’un couple contemporain, et les tunnels de dialogues explicatifs que se lancent Duris et Gainsbourg (pourtant impeccables) finissent par plomber l’ensemble. Une promesse (voir la séquence d’ouverture où, dans le métro parisien, une jeune femme se fait gifler sans raison par une autre) pas tenue.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 25 €
disponibilité
21/04/2010
image
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 2.0
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image
Froide et plombée, cette image qui se réchauffe en de rares occasions (les scènes au bistrot) n'est pas là pour nous flatter la rétine avec ses couleurs étincelantes et ses décors de rêve. En partie tourné à Montreuil en banlieue parisienne, dans le métro, des appartements délabrés ou des rues abandonnées, Persécution installe un climat dense et prenant qui ressort plutôt bien en Blu-Ray. Peu de défauts et pas mal de précision également. Un rendu qui colle parfaitement avec le parti pris esthétique et la mise en scène en huis clos de Chéreau.
5
10
son
Du classique pour ce genre de film : musique gentiment dispatchée sur les enceintes, dialogues nombreux et envahissants et présence frontale marquée, même en 5.1. En 2.0, on tombe d'un cran encore avec une perte d'emphase significative.
7
10
bonus
- Making of en SD en forme d'analyse de séquences par Patrice Chéreau (58')
- Trois scènes coupées en SD commentées (5')
- Galerie photos
- Bandes-annonces
Incontournable de cette édition, le making of, qui n'a rien des coulisses du tournage, mais qui revient en compagnie de Patrice Chéreau sur sa mise en scène, son travail, ses désirs et la réalité d'un film.
en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !