Seven

Se7en
Année : 1995
Réalisateur : David Fincher
Casting : Brad Pitt, Morgan Freeman, Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow, Emily Wagner
Éditeur : Metropolitan Film & Vidéo
BD : BD-50,126', toutes zones
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 23/11/10
Prix ind. : 29,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Sous-titres
Français
Amazon
11,98 €
En 1992, Jonathan Demne propulse le film de serial‑killer au premier plan avec Le silence des agneaux (auréolé de cinq Oscars). Trois ans plus tard, David Fincher (Zodiac), jeune espoir hollywoodien (il n’a que 32 ans à l’époque), réalisateur de nombreuses publicités, clips et auteur d’Alien 3, signe Seven et donne ses lettres de noblesse au genre.

Plongés dans une atmosphère putride et sous une pluie diluvienne, deux inspecteurs (Sommerset le blasé et Mills le bleu) tentent de mettre la main sur un tueur en série qui s’inspire des sept péchés capitaux. Intelligent, remarquablement bien écrit (le générique d'ouverture et la séquence de fin sont anthologiques), Seven tire avant tout sa force du soin visuel apporté aux décors, déliquescents, à la lumière, délavée, et au duo campé par Brad Pitt et Morgan Freeman.

C’est Andrew Kevin Walker qui est à l’origine du scénario, alors qu’il n’était pourtant que chef de rayon dans un magasin Tower Records de New York. Au départ, Fincher voulait en faire un petit film d’ambiance bien ficelé, pas une grosse machine, affirmait‑il : « Nous avions des délais de tournage très courts à cause des acteurs. J’ai donc pensé que s’il pleuvait tout au long du film, nous n’aurions pas de problèmes de raccord, ni de retard à cause des conditions atmosphériques. Cette pluie continuelle donne aussi une ambiance encore plus glauque aux scènes extérieures ».

Seven a véritablement donné à son réalisateur et à son scénariste la dimension qu’ils méritaient. Andrew Kevin Walker a d’ailleurs signé ensuite les scénarios de 8 MM, Sleepy Hollow de Tim Burton et retrouva Fincher peu de temps après avec Rendez-vous with Rama. Culte.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 26/10/10
Bonus
- Quatre commentaires audio groupés : réalisateur, scénaristes, ingénieur du son, chef‑opérateur…
- Séquences supplémentaires commentées en SD (19')
- Deux fins alternatives commentées en SD (13')
- Photos et dessins classés par thème et commentés par l'équipe (42')
- Focus sur les carnets de John Doe, le serial-killer du film (8')
- Analyse du générique en SD avec choix des versions, des stades de création, des pistes sonores…
- Sujet promo d'époque (7')
- Gros plan sur le travail de remasterisation de l'image et du son (23')
- Zoom sur l'étalonnage 2K
- Comparatif avant/après la remasterisation avec choix de l'angle entre autres
- Bandes-annonces VO/VOST
- Livre autour du film
- Sept comic books sur les sept péchés capitaux

Il nous a fallu pas moins de trois jours pour venir à bout de cette interactivité qui a été faite pour les fans les plus « fondus » de Seven, les pros du détail qui tue, voire les étudiants en cinéma. Mais aussi tout cinéphile qui se respecte. Entre les quatre commentaires audio tous sous‑titrés (difficile de choisir son préféré…), les cours de mixage et d'étalonnage, les dizaines et dizaines de photos commentées par des personnages tous plus intéressants les uns que les autres, c'est sûr, on a affaire à l'édition ultime de Seven. Allez, un petit défaut pour la route : il y avait sans doute méthode plus claire de présenter tout cela…
Note bonus : 6/6
Image
Si, comme nous, vous n'aviez pas revu Seven depuis plusieurs années, accrochez‑vous. D'ailleurs, nous n'avons jamais vu ce film dans de telles conditions (même en salles), puisqu'il a bénéficié d'une remasterisation totale et impériale. Comme dit précédemment dans les bonus, les tonalités si particulières du film ont été retouchées sous l'œil expert de Fincher et de son équipe, et on prend plaisir à le redécouvrir dans sa nouvelle enveloppe. Bien sûr, les teintes ocre, jaunes et terreuses sont toujours là, l'atmosphère hermétique et glauque aussi, mais tout est sublimé, étalonné, presque réinterprété. Certains détails qu'il n'avait pas été possible de mettre en valeur à l'époque du tournage pour cause de manque de temps ou de problèmes techniques (dixit le directeur de la photo) sont ici révélés au grand public (nouveaux axes de lumière, arrière‑plans encore plus stables, faisceaux des lampes torches plus précis…). Un mot sur la pluie omniprésente, proposant d'habitude d'immenses problèmes de compression. Ici, elle se montre d'une précision chirurgicale et se détache à merveille des décors. Les noirs font eux aussi beaucoup d'effet. Splendide. Ultime. Et le film date de 1995…
Note image : 6/6
Son
Même chose en ce qui concerne le son. Tout a été retravaillé pour nous offrir notamment une piste VO vraiment large et une localisation des sons exceptionnelle. Certains effets se retrouvent sur les surrounds en VF 5.1, alors qu'en VO 7.1, ils se placent directement sur les surrounds back. Et ça change tout. Le reste est au diapason avec des basses soutenant subtilement l'action (la découverte des victimes). Beaucoup de justesse, de détail. Carton plein.
Note son : 6/6


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