Dans ses yeux
El secreto de sus ojos
Année : 2009
Réalisateur : Juan Jose Campanella
Casting : Soledad Villamil, Ricardo Darin, Pablo Rago, Guillermo Francella
Éditeur : M6 Vidéo
BD : BD-25, 129', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 22/09/10
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
•
2.35
•
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
•
16/9 natif
Bande-son
•
Français DTS-HD Master Audio 5.1
•
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français (imposé sur la VO)
C’est sans doute l’une des meilleures surprises du moment. Récompensé dans de nombreux festivals et par l’Oscar du Meilleur film étranger (devant Un prophète et Le ruban blanc), Dans ses yeux débute en 1974, en pleine dictature argentine, au moment où une jeune institutrice est violée et assassinée. En 1999, l’employé de justice qui, à l’époque, fut chargé de l’affaire au tribunal correctionnel de Buenos Aires, est maintenant à la retraite et revient sur les faits en écrivant un roman.
Construit selon une alternance d’allers et retours entre le passé et le présent (on sent que les télés américaines, et en particulier Cold Case, sont passées par là), Dans ses yeux manie avec talent le mélange des registres. Si le film est d’abord un thriller parfaitement maîtrisé et captivant, il instille peu à peu une vision politique de l’Argentine des années 1970, sorte de fantôme qui continue de hanter le présent.
Dans ses yeux est un film sur la mémoire individuelle et collective, sur le désir de justice d’un pays qui a connu le pire (l’historie des deux maçons accusés puis torturés à mort dans les coulisses du pouvoir est terrifiante) et la violence politique. Un must, servi par une interprétation irréprochable, à commencer par Ricardo Darin, dont c’est la quatrième collaboration avec Campanella.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 24/11/10
Bonus
- |
Commentaire audio du réalisateur en VOST |
- |
Conférence de presse au San Sebastian Festival 2009 en SD (34') |
- |
Making of en SD (8') |
Un peu trop promotionnel malgré quelques courtes interviews, le making of ressemble plutôt à un gros teaser pour le film. Et si la conférence de presse a le mérite d'être là, c'est plutôt vers le très bon commentaire audio qu'il faudra se tourner, riche de détails et d'analyses autour du travail de metteur en scène. |
Image
Présent et passé créent une alternance d'ambiances très différentes mais toujours pointues, hyper‑travaillées et surtout d'une grande précision. Et si parfois, on peut être gêné par l'aspect vidéo, la plupart du temps, on est sidérés par la densité des couleurs, la tenue des gros plans, les contrastes altiers et les partis pris esthétiques. Vraiment peu de reproches à formuler. |
Son
Assez calme jusqu'à la scène du match de foot nous rappelant que les enceintes arrière sont bien branchées, le film ne brille pas vraiment par son éloquence sonore ni sa spatialisation. Cela dit, l'essentiel est là et l'on plonge sans hésitation dans cette histoire d'amour matinée de thriller politique. Malgré une scène sonore essentiellement frontale en VO comme en VF, on adhère ! |