Cloverfield

Année : 2008
Réalisateur : Matt Reeves
Casting : Michael Stahl-David, Lizzy Caplan, Jessica Lucas, Mike Vogel, T.J. Miller, Odette Yustman
Éditeur : Paramount
BD : BD-50, 84’, zone B
Genre : film catastrophes, couleurs
Interdiction : tous publics (peut être stressant pour le jeune public)
Sortie : 08/08/08
Prix ind. : 24,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
HD 1 080p (VC-1)
16/9 natif
Bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby TrueHD 5.1 (et non Dolby Digital Plus comme indiqué sur la jaquette)
Espagnol Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
Italien Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, espagnol, allemand, italien, néerlandais, danois, finnois, norvégien, portugais, suédois, turc, polonais, hongrois, grec
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Pendant qu'une bande d'amis fêtent la promotion de l'un d'entre eux dans un appartement new-yorkais, la Statue de la Liberté est décapitée. Sa tête s'écrase quelques blocs plus loin dans un vacarme assourdissant (référence directe à Carpenter et son Invasion L.A). Cris, pleurs, panique, la ville sombre peu à peu dans l'horreur. Scènes de violence, nuages de poussière, population errante et hagarde, animaux déboussolés, immeubles en miettes, membres arrachés… it's alive !

Un petit groupe de la soirée branchée qui battait son plein quelques minutes plus tôt se retrouve en bas de ce qu'il reste de leur building. Rob, Marlena, Lily, Jason et Hud, qui a gardé en main la caméra censée immortaliser leur nuit. Seule Beth manque à l'appel. Ils décident de partir à sa recherche dans le chaos le plus total, alors que l'armée tente d'évacuer la population.

Long métrage catastrophe post-11 septembre produit par J.J. Abrams (MI3, Alias, Lost), filmé avec une Handycam à 1 500 $ (mais aussi la fameuse Viper utilisée par Michael Mann pour Miami Vice), et lancé sur le Net à coups de teasers anxiogènes à mort, Cloverfield aurait pu être le film-vestige d'un monde passé retrouvé dans les gravats du Ground Zero. À la fois hyper-construit (succession de bribes de différents films sur une même cassette vidéo) et d'apparence totalement fouillis (les comédiens tiennent parfois eux-mêmes la caméra tout en improvisant leur scène), le film cultive l'effet « réel » pendant plus d'une heure sans une minute de répit. On court, on souffle, on tombe, on se relève, on voit son frère mourir sous ses yeux, on apprend son décès à sa mère au téléphone portable, on perd sa meilleure amie sous l'emprise de choses inhumaines et on essaie d'échapper à ce monstre sorti de nulle part, de ce monde qui s'écroule en rasant tout derrière lui.

Déconseillé aux cardiaques, Cloverfield, sans renouveler totalement le genre (les références abondent), réinvente intelligemment ses codes esthétiques en puisant dans l'inconscient collectif encore traumatisé par les événements du 11 septembre. Facile ? Oui, mais efficace. Après Godzilla, on se souviendra du choc Cloverfield.
Jean-François Lefèvre - Publié le 10/09/08

Cinécult' Films catastrophes, autopsie d’un genre :

Incapables de satisfaire un public toujours plus exigeant en matière de sensations fortes et d’effets spéciaux, début des années 90, les films catastrophes avaient peu à peu disparu des écrans de cinéma. Mais depuis quelques années, l’image de synthèse high‑tech a redonné forme aux projets les plus fous, permettant de remettre en selle un genre moribond. Entre‑temps, c’est la nature même de la catastrophe ‑ainsi que la qualité de sa reconstitution‑ qui a changé. Finis les paquebots modèles réduits plongés dans un verre d’eau, terminés les avions miniatures agités par des fils, bye bye les vilains monstres Destructor. L’heure est aux séismes, aux tornades (plus vraies que nature) et autres créatures dévastatrices. Bienvenue dans le cinéma du « réel ».

Lire la suite
Bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- Mode « Enquête Spéciale », sorte de super GPS cinématographique
- Making of (27')
- Module sur les effets visuels (22')
- Gros plan sur la conception des monstres (5')
- Bêtisier (4')
- Scènes inédites commentées en option par le réalisateur
- Deux fins alternatives commentées en option par Matt Reeves

Une belle interactivité, identique à celle du DVD à l'exception du mode « Enquête Spéciale ». Une sorte de super GPS cinématographique permettant de suivre tout au long du film, à travers une interface graphique multi-fenêtrée, la position des personnages et du monstre dans New-York ; de découvrir des informations sur ces derniers ou les lieux-clés de la ville (le pont, le métro) ; ou encore de comprendre en temps réel l’organisation des secours.
Note bonus : 6/6
Image
L’apport de la haute définition par rapport à la SD du DVD est évident. Si la qualité visuelle de ce dernier se rapprochait du rendu de la version salles, l’image Blu-Ray est cette fois complètement identique au spectacle cinéma. Mettez de côté les imperfections volontaires (flous, mises au point changeantes, image instable, dédoublements…) ; elles sont souhaitées par le réalisateur et accentuent le côté réel et immersif du film. En fait, le gain est surtout notable au niveau des détails et de la précision du piqué, absolument fabuleux. La photographie très sombre du film s'en retrouve transcendée avec une parfaite gestion des contrastes. Ils sont même d’une justesse exceptionnelle… Le film se déroule intégralement de nuit (sauf les dernières minutes), mais la lisibilité est toujours au rendez-vous (scène du tunnel). Sur ce point précis, le DVD est d'ailleurs loin derrière ! Quant à l’incrustation des effets spéciaux, opération délicate en haute définition s'il en est, elle s'en tire à la perfection. On n'y voit que du feu. De même pour la compression qui parvient à éviter artéfacts et fourmillements. Sublime.
Note image : 6/6
Son
Tous aux abris ! Nul doute que cette bande-son restera dans les annales du Blu-Ray. La VO Dolby TrueHD 5.1 instaure un vrai climat de guerre dans la salle Home Cinéma. Si le début du film reste assez calme, l’arrivée de la bête dans la ville va de pair avec un déchaînement sonore mettant à rude épreuve l’installation audio. La dynamique devient surpuissante, les effets quasi permanents, les basses vrombissantes et le caisson hyper-actif. Explosions, vent en haut des immeubles, pales d’hélicoptères, craquements des poutrelles métalliques, missiles, avions, balles traçantes, grognements de la créature, impacts de balles… les surrounds tournent à plein régime. Tout est prétexte à une ambiance sonore réellement exceptionnelle et totalement enveloppante. Les scènes plus calmes permettent juste de reprendre son souffle avant la prochaine attaque du monstre ou course folle dans la ville. Les murs tremblent, le canapé vibre, bref, on est sous le choc ! La VF Dolby Digital 5.1 est quant à elle identique à celle du DVD et propose un spectacle éprouvant. À savoir comme à l’accoutumée en VO, des dialogues plus naturels et mieux intégrés à la bande-son.
Note son : 6/6


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