par Carole Lépinay
13 septembre 2021 - 12h42

Scott Pilgrim

VO
Scott Pilgrim Vs the World
année
2010
Réalisateur
InterprètesMichael Cera, Alison Pill, Mark Webber, Johnny Simmons, Mary Elizabeth Winstead, Ellen Wong
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Scott Pilgrim (Michael Cera) a tout pour lui. Jeune homme de 22 ans fraîchement rentré dans l’âge adulte, il n’éprouve aucune difficulté à se séparer de ses conquêtes. D’ailleurs, il se paie du bon temps avec une jeune lycéenne d’origine chinoise, âgée de 17 ans.

Mais ce petit flirt ne tarde pas à être abrégé par l’arrivée de Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead). Scott tombe immédiatement sous son charme. Mais la proie, flanquée de cheveux outrageusement colorés, n’est pas facile à pêcher. Pour parvenir à ses fins, Scott devra défier tout une escouade d’ex en folie ‑de l’Indien maléfique à l’acteur stupide et mégalo‑ afin de pouvoir, enfin, sortir avec la fille de ses rêves.

Alliance de rock nerveux et de jeux virtuels, Scott Pilgrim surprend encore aujourd'hui par son graphisme excentrique (irruption permanente d’onomatopées dans les plans façon comics, de split screen et de bruitages incessants) et sa composition surexcitée. Mais très vite, les séquences de duel inspirées des jeux vidéo s’avèrent répétitives. Beaucoup de bruit et d’effets abrutissants pour rien, comme s’il s’agissait de compenser par une forme tapageuse le manque de charisme du personnage principal.

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blu-ray
4k
cover
Scott Pilgrim Vs the World
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
05/04/2011
image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Italien DTS 5.1
Allemand DTS 5.1
Espagnol DTS 5.1
Portugais DTS 5.1
Russe DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais, italien, allemand, espagnol, portugais, néerlandais, danois, finnois, coréen, chinois, grec
8
10
image
Tous les codes du jeu vidéo réunis en un seul film ! Et ça commence fort avec le logo Universal revisité à la sauce Mario Bros. Le reste du long métrage est une enfilade de saynètes toutes plus visuelles les unes que les autres. C'est pop, punk et fun. Ce qui n'enlève rien à la qualité intrinsèque de l'image. Tout juste pouvons-nous noter un petit grain sur les scènes les plus sombres et un petit manque de luminosité général. Graphiquement, c'est quand même une réussite.
10
10
son
Wahou ! Cette bande-son est assez hallucinante en VO ! Nous n'avons presque jamais entendu ça… En VO, on le répète, car en VF, ce n'est pas la même histoire malgré la présence de la piste DTS mi-débit. Alors que la piste anglaise DTS-HD Master Audio 5.1 nous claque le beignet à plusieurs reprises ! Le caisson est en furie permanente, les effets se montrent secs et drôles à la fois, la puissance incroyable… Quelle nervosité, quel punch ! Les plus jeunes vont adorer.
5
10
bonus
- Commentaires audio en VO non sous-titrée d'Edgar Wright (réalisateur, co-auteur), Michael Bacall (co-auteur) et Bryan Lee O'Malley (auteur)
- Commentaires audio techniques en VO non sous-titrée d'Edgar Wright (réalisateur, co-auteur) et Bill Pope (directeur de la photographie)
- Commentaires audio en VO non sous-titrée des acteurs Michael Cera, Jason Schwartzmann, Mary Elizabeth Winstead, Ellen Wong et Brandon Routh
- Commentaire audio en VO non sous-titrée des acteurs Anna Kendrick, Audrey Plaza, Kieran Culkin et Mark Webber
- Scènes coupées avec le commentaire optionnel d'Edgar Wright (27')
- Bêtisier (10')
- Making of (50')
- Variante des scènes (19')
- Galerie photos
- Générique isolé
- U-Control
- Questions-réponses en VO uniquement avec infos à l'écran pendant le film ou les commentaires
Des bonus à foison, alternant multitude de commentaires audio de l'équipe artistique (en VO non sous-titrée !), scènes coupées sans grande importance et plongée hyper-détaillée dans l'univers virtuel de Scott Pilgrim. Un tour d'horizon complet mais bavard, nécessitant de parler couramment anglais et de revoir le film quatre fois pour profiter de tous les commentaires (à moins d'être payé pour le faire comme votre serviteur, quel intérêt ?). Cela dit, quelques modules sont tordants, comme le bêtisier où l'on découvre Michael Cera faire trente-trois essais pour marquer un panier de dos. Ou encore le making of, délivrant l'ambiance du tournage comme si on y était.
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