par Carole Lépinay
22 novembre 2014 - 10h41

London River

année
2009
Réalisateur
InterprètesBrenda Blethyn, Sotigui Kouyate, Francis Magee, Sami Bouajila, Roschdy Zem, Marc Bayliss
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Elizabeth (Brenda Blethyn), veuve et mère d’une fille unique, Jane, vit toute seule dans une petite ferme sur l’île de Guernesey. Après les attentats de Londres en juillet 2005, elle tente en vain d’obtenir des nouvelles de Jane, partie étudier dans la capitale britannique. Follement inquiète, elle décide d’aller sur place et fait la connaissance d'Ousmane (Sotigui Kouyate), également à la recherche de son fils disparu. Coïncidence : les deux jeunes gens se fréquentaient et apprenaient l’arabe ensemble. D’abord réticente à l’idée d’être aidée par un étranger, Elizabeth apprend peu à peu la solidarité et l’ouverture aux autres.

Film au discours humaniste, London River nous accable pourtant, à cause de sa lenteur et de sa fadeur visuelle. L’histoire s’achemine, de manière absolument prévisible, vers la réconciliation salvatrice de deux êtres qui se sont bien trouvés, le temps d’une enquête dans le Londres des minorités (de la Mosquée à la boucherie hallal du coin).

Pourquoi avoir tenter d’illustrer la catastrophe par des flashs d’informations réels, comme si la fibre documentaire devait empiéter sur la fiction pour tenter de justifier l’horreur et l’absurdité du monde actuel ? Décevant.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
03/02/2010
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Anglais Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
3
10
image
Si l'image avait pour mission de donner le bourdon à tous ceux qui désiraient visiter Londres, alors c'est réussi. Les couleurs sont ternes, fades et enfoncent un piqué déjà peu emballant avec des contrastes aux abonnés absents et des arrières-plans flous recouverts d'un grain omniprésent. Inutile de s'attarder sur les effets de rémanence lorsque la caméra filme en intérieur, ce master-là est déjà assez accablant.
3
10
son
Dolby Digital 2.0, Dolby Digital 5.1 même combat, London River ne cherche pas à s'amuser avec les enceintes et utilise principalement la centrale pour faire ressortir les voix... mais ne convainc pas. D'ailleurs, le spectateur n'aurait pas été contre l'intégration de sous-titres pour comprendre les rares moments où les acteurs parlent français, mais à quoi bon s'acharner.
0
10
bonus
- Aucun
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