Live Animals
Cinq amis passent leurs vacances dans une maison au bord d’un lac. Comme tout fan de cinéma d’horreur le sait, ceci est une très mauvaise idée, car c’est là que les vilains tueurs masqués rôdent pour commettre leurs sévices. Évidemment, ce qui doit arriver arrive, et les voilà zigouillés ou kidnappés par un bourreau bourru à la démarche pachydermique. Les survivants se réveillent dans des box pour chevaux, proies triées sur le volet pour un commerce de trafic humain…
Torture porn (terme récent imaginé pour qualifier des films gore aux actes de torture explicites) se réclamant de la saga Saw et inspiré de faits réels (c’est marqué sur la jaquette, donc c’est sûrement vrai…), Live Animals se veut réaliste, radical et sanglant, à l’image de son modèle précédemment cité.
Le problème, c’est que ledit modèle (Saw et ses cinq suites, plus une en 3D en préparation !) est un massacre, au propre mais surtout au figuré (seul le premier étant à sauver du lot). Mise en scène, photographie, jeux d’acteurs, scénario, suspense… Vous l’aurez compris sans que l’on ait besoin d’enfoncer le couteau dans la plaie, il n’y a rien de bon à se mettre sous la dent ici…