Sexcrimes 4 : partie à 4
Comment le petit bijou réalisé par John McNaughton en 1998 (Wild Things avec Denise Richards, Neve Campbell et Matt Dillon) a‑t‑il pu produire une série de séquelles aussi ineptes et bas de plafond ?
Wild Things 4, sous-titré Foursome, reprend donc le principe de la série : un meurtre, une manipulation, un complot aux ramifications infinies, des rebondissements en chaîne et des filles bronzées en maillot de bain. Ici, c’est le fils d’un millionnaire de Floride qui se retrouve embarqué dans un jeu de séduction mortel, suite à l’assassinat de son père. Les hommes sont des beaux gosses creux, les filles, des mantes religieuses atomiques, et le monde, un immense échiquier où n’importent que le sexe et l’argent.
Rien à sauver de ce téléfilm digne d’un épisode d’Alerte à Malibu, tant les ficelles sont grosses et la réalisation plate et vulgaire. C’est le premier film d’Andy Hurst, déjà auteur des scénarios de Wild Things 2 & 3 et de JF cherche appartement 2. Soit un CV rempli de nanars auquel ce Foursome vient dignement s’ajouter.
